From cafbb91039a5c894496efee67917c1b9f0c7b6aa Mon Sep 17 00:00:00 2001
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+ Ce document est un complément à la Documentation de référence de
Supposons que nous ayons récemment renommé la page +
Supposons que nous ayons récemment renommé la page
foo.html
en bar.html
, et voulions
- maintenant que l'ancienne URL soit toujours valide à des fins
- de compatibilité ascendante. En fait, on voudrait que le
+ maintenant que l'ancienne URL soit toujours valide à des fins
+ de compatibilité ascendante. En fait, on voudrait que le
changement de nom soit transparent aux utilisateurs de
l'ancienne URL.
On réécrit l'ancienne URL en interne vers la nouvelle via - la règle suivante :
+On réécrit l'ancienne URL en interne vers la nouvelle via + la règle suivante :
Supposons toujours que nous ayons récemment renommé la page +
Supposons toujours que nous ayons récemment renommé la page
foo.html
en bar.html
, et voulions
- maintenant que l'ancienne URL soit toujours valide à des fins
- de compatibilité ascendante. En revanche, nous voulons cette
- fois que la nouvelle URL soit suggérée aux utilisateurs de
- l'ancienne URL, c'est à dire que l'adresse vue depuis leur
- navigateur doit également être modifiée.
On force une redirection HTTP vers la nouvelle URL, ce qui - entraîne une modification de celle du navigateur et aussi de ce + entraîne une modification de celle du navigateur et aussi de ce que voit l'utilisateur :
Dans l'exemple interne, on a utilisé mod_rewrite afin + href="#old-to-new-intern">interne, on a utilisé mod_rewrite afin de dissimuler la redirection au client. Dans cet exemple, en revanche, on aurait pu se contenter d'une directive Redirect :
@@ -132,13 +132,13 @@ RewriteRule "^foo\.html$" "bar.html" [Si une ressource a été déplacée vers un autre serveur, vous +
Si une ressource a été déplacée vers un autre serveur, vous pouvez faire en sorte que les URLs de l'ancien serveur continuent de fonctionner pendant un certain temps, afin de laisser au utilisateurs le temps de modifier leurs favoris.
@@ -172,32 +172,32 @@ Redirect "/docs/" "http://nouveau.example.com/docs/"Comment transformer une page statique foo.html
- en sa variante dynamique foo.cgi
de manière
- transparente, c'est à dire sans en avertir le
+ en sa variante dynamique foo.cgi
de manière
+ transparente, c'est à dire sans en avertir le
navigateur/utilisateur.
On réécrit simplement l'URL en script CGI et force le
- gestionnaire de contenu à cgi-script de façon
- à ce que le script s'exécute en tant que programme CGI.
- Ainsi, une requête vers /~quux/foo.html
conduit
- en interne à l'invocation de
+
On réécrit simplement l'URL en script CGI et force le
+ gestionnaire de contenu à cgi-script de façon
+ à ce que le script s'exécute en tant que programme CGI.
+ Ainsi, une requête vers /~quux/foo.html
conduit
+ en interne à l'invocation de
/~quux/foo.cgi
.
Comment conférer une compatibilité ascendante aux URLs - (existant encore virtuellement) après avoir migré +
Comment conférer une compatibilité ascendante aux URLs
+ (existant encore virtuellement) après avoir migré
document.YYYY
vers document.XXXX
,
- c'est à dire après avoir par exemple traduit un lot de
+ c'est à dire après avoir par exemple traduit un lot de
fichiers .html
en fichiers .php
?
On réécrit simplement le nom du fichier en son nom - de base et vérifie s'il existe aussi avec la nouvelle +
On réécrit simplement le nom du fichier en son nom + de base et vérifie s'il existe aussi avec la nouvelle extension. Si c'est le cas, on utilise ce nom, sinon on - réécrit l'URL sous sa forme originale.
+ réécrit l'URL sous sa forme originale.Cet exemple utilise une fonctionnalité souvent méconnue de - mod_rewrite, en tirant avantage de l'ordre d'exécution du jeu de - règles. En particulier, mod_rewrite évalue la partie gauche des - règles de réécriture avant d'évaluer les directives RewriteCond. En - conséquence, $1 est déjà défini au moment où les directives - RewriteCond sont évaluées. Ceci nous permet de tester l'existence du +
Cet exemple utilise une fonctionnalité souvent méconnue de
+ mod_rewrite, en tirant avantage de l'ordre d'exécution du jeu de
+ règles. En particulier, mod_rewrite évalue la partie gauche des
+ règles de réécriture avant d'évaluer les directives RewriteCond. En
+ conséquence, $1 est déjà défini au moment où les directives
+ RewriteCond sont évaluées. Ceci nous permet de tester l'existence du
fichier original (document.html
) et du fichier cible
- (document.php
) en utilisant le même nom de base.
Ce jeu de règles est conçu pour une utilisation dans un contexte
- de répertoire (au sein d'une section <Directory> ou d'un
- fichier .htaccess), de façon à ce que les vérifications
- -f
effectuent leurs recherches dans le bon répertoire.
- Vous serez peut-être amené à définir une directive
document.php
) en utilisant le même nom de base.
+
+ Ce jeu de règles est conçu pour une utilisation dans un contexte
+ de répertoire (au sein d'une section <Directory> ou d'un
+ fichier .htaccess), de façon à ce que les vérifications
+ -f
effectuent leurs recherches dans le bon répertoire.
+ Vous serez peut-être amené à définir une directive
Pour y parvenir, il vaut mieux se passer de mod_rewrite, et utiliser
-plutôt la directive
Si, pour une raison particulière, vous voulez tout de même utiliser
-mod_rewrite
- dans le cas, par exemple, où vous avez besoin
-d'un jeu plus important de règles de réécritures - vous pouvez utiliser
+
Si, pour une raison particulière, vous voulez tout de même utiliser
+mod_rewrite
- dans le cas, par exemple, où vous avez besoin
+d'un jeu plus important de règles de réécritures - vous pouvez utiliser
la recette suivante :
Pour les sites écoutant sur un port autre que 80:
+Pour les sites écoutant sur un port autre que 80:
Et pour un site écoutant sur le port 80
+Et pour un site écoutant sur le port 80
- Si vous souhaitez que cette règle s'applique à tous les noms de + Si vous souhaitez que cette règle s'applique à tous les noms de domaine - en d'autres termes, si vous voulez rediriger example.com vers www.example.com pour toutes les valeurs possibles de example.com, vous pouvez utiliser - le jeu de règles suivants :
+ le jeu de règles suivants :
- Vous pouvez utiliser ce jeu de règles aussi bien dans le fichier
+ Vous pouvez utiliser ce jeu de règles aussi bien dans le fichier
de configuration de votre serveur principal que dans un fichier
- .htaccess
placé dans le répertoire défini par la
+ .htaccess
placé dans le répertoire défini par la
directive
Une ressource peut exister dans plusieurs répertoires, et nous - voulons rechercher cette ressource dans ces répertoires - lorsqu'elle fait l'objet d'une requête. Il est possible que nous - ayons récemment réorganisé la structure de notre site en - répartissant son contenu dans plusieurs répertoires.
+Une ressource peut exister dans plusieurs répertoires, et nous + voulons rechercher cette ressource dans ces répertoires + lorsqu'elle fait l'objet d'une requête. Il est possible que nous + ayons récemment réorganisé la structure de notre site en + répartissant son contenu dans plusieurs répertoires.
Le jeu de règles suivant recherche la ressource dans deux - répertoires, et s'il ne la trouve dans aucun des deux, il tentera - simplement de la servir à partir de l'adresse fournie dans la - requête.
+Le jeu de règles suivant recherche la ressource dans deux + répertoires, et s'il ne la trouve dans aucun des deux, il tentera + simplement de la servir à partir de l'adresse fournie dans la + requête.
Notre site web possède de nombreux miroirs, et nous voulons - rediriger les utilisateurs vers celui qui se situe dans le pays où +
Notre site web possède de nombreux miroirs, et nous voulons + rediriger les utilisateurs vers celui qui se situe dans le pays où ils se trouvent.
En consultant le nom d'hôte du client demandeur, on détermine le +
En consultant le nom d'hôte du client demandeur, on détermine le pays dans lequel il se trouve. S'il est impossible d'effectuer une recherche sur leur adresse IP, on se rabat sur un serveur par - défaut.
+ défaut.Nous allons utiliser une directive
on
de la directive La directive
Nous voulons fournir des contenus différents en fonction du - navigateur (user-agent) qui effectue la requête.
+Nous voulons fournir des contenus différents en fonction du + navigateur (user-agent) qui effectue la requête.
Nous devons déterminer quel contenu servir, en nous basant - sur l'en-tête HTTP "User-Agent". La - configuration suivante effectue ceci : si l'en-tête HTTP +
Nous devons déterminer quel contenu servir, en nous basant
+ sur l'en-tête HTTP "User-Agent". La
+ configuration suivante effectue ceci : si l'en-tête HTTP
"User-Agent" commence par "Mozilla/3", le nom de la page
- foo.html
est réécrit en foo.NS.html
- et la réécriture s'arrête. Si le navigateur est "Lynx" ou
+ foo.html
est réécrit en foo.NS.html
+ et la réécriture s'arrête. Si le navigateur est "Lynx" ou
"Mozilla" version 1 ou 2, l'URL devient
foo.20.html
. Tous les autres navigateurs
- reçoivent la page foo.32.html
. Tout ceci est
- effectué par le jeu de règles suivant :
foo.32.html
. Tout ceci est
+ effectué par le jeu de règles suivant :
Sur certains serveurs, une ressource peut posséder plusieurs - URLs. Il y a en général les URLs canoniques (celles qui sont - réellement distribuées et utilisées), et celles qui correspondent à +
Sur certains serveurs, une ressource peut posséder plusieurs + URLs. Il y a en général les URLs canoniques (celles qui sont + réellement distribuées et utilisées), et celles qui correspondent à des raccourcis, les URLs internes, etc... Quelle que soit l'adresse - que l'utilisateur fournit dans la requête, il devrait finalement + que l'utilisateur fournit dans la requête, il devrait finalement voir l'URL canonique dans la barre d'adresse de son navigateur.
Nous effectuons une redirection HTTP externe pour toutes les
URLs non canoniques afin de les corriger dans la barre d'adresse
- du navigateur, et ceci pour toutes les requêtes futures. Dans le
- jeu de règles suivant, nous remplaçons /matous
et
+ du navigateur, et ceci pour toutes les requêtes futures. Dans le
+ jeu de règles suivant, nous remplaçons /matous
et
/minettes
par le canonique /chats
.
DocumentRoot
DocumentRoot
En général, le répertoire /
". Ce répertoire ne contient cependant pas forcément des
-ressources de première importance pour l'utilisateur. Par exemple, vous
-préférerez peut-être que le répertoire d'accueil d'un visiteur accédant
-pour la première fois à votre site soit un répertoire particulier
-/a-propos-de/
. Pour y parvenir, utilisez le jeu de règles
+
En général, le répertoire /
". Ce répertoire ne contient cependant pas forcément des
+ressources de première importance pour l'utilisateur. Par exemple, vous
+préférerez peut-être que le répertoire d'accueil d'un visiteur accédant
+pour la première fois à votre site soit un répertoire particulier
+/a-propos-de/
. Pour y parvenir, utilisez le jeu de règles
suivant :
Notez aussi que cet exemple ne réécrit que l'URL racine. En d'autres
-termes, il réécrit une requête pour http://example.com/
,
-mais pas pour une requête http://example.com/page.html
. Si
-vous avez effectivement modifié la racine de vos documents - c'est à dire
+
Notez aussi que cet exemple ne réécrit que l'URL racine. En d'autres
+termes, il réécrit une requête pour http://example.com/
,
+mais pas pour une requête http://example.com/page.html
. Si
+vous avez effectivement modifié la racine de vos documents - c'est à dire
si tous vos contenus se trouvent dans un
-sous-répertoire, il est largement préférable de modifier simplement
+sous-répertoire, il est largement préférable de modifier simplement
votre directive
Cependant, si vos besoins étaient plus complexes, vous pouviez, dans -les versions plus anciennes d'Apache, utiliser un jeu de règles du style +
Cependant, si vos besoins étaient plus complexes, vous pouviez, dans +les versions plus anciennes d'Apache, utiliser un jeu de règles du style :
D'autre part, si vous voulez transmettre l'URI de la requête en tant -que chaîne de paramètres à index.php, vous pouvez remplacer cette règle -de réécriture par :
+D'autre part, si vous voulez transmettre l'URI de la requête en tant +que chaîne de paramètres à index.php, vous pouvez remplacer cette règle +de réécriture par :
Notez que l'on peut utiliser ces jeux de règles aussi bien dans un +
Notez que l'on peut utiliser ces jeux de règles aussi bien dans un
fichier .htaccess
que dans une section
<Directory>.
.htaccess
que dans une section
Dans la plupart des solutions de cette section, on utilise la même -condition qui stocke la valeur recherchée dans la référence arrière %2. -%1 est le début de la requête, et %3 ce qui reste. Cette condition est -un peu complexe car elle introduit de la flexibilité et évite les +
Dans la plupart des solutions de cette section, on utilise la même +condition qui stocke la valeur recherchée dans la référence arrière %2. +%1 est le début de la requête, et %3 ce qui reste. Cette condition est +un peu complexe car elle introduit de la flexibilité et évite les doubles perluettes '&&' dans les substitutions.
Ce chapitre en guise d'introduction est destiné aux lecteurs pour lesquels -le Web, HTTP et Apache sont familiers, mais ne sont pas des experts en matière -de sécurité. Il n'a pas la prétention d'être un guide détaillé sur le -protocole SSL, il ne traitera pas non plus des techniques spécifiques de gestion -des certificats dans une organisation, ni des importants problèmes légaux de -brevets ou des restrictions d'importation ou d'exportation. Il se veut plutôt +
Ce chapitre en guise d'introduction est destiné aux lecteurs pour lesquels
+le Web, HTTP et Apache sont familiers, mais ne sont pas des experts en matière
+de sécurité. Il n'a pas la prétention d'être un guide détaillé sur le
+protocole SSL, il ne traitera pas non plus des techniques spécifiques de gestion
+des certificats dans une organisation, ni des importants problèmes légaux de
+brevets ou des restrictions d'importation ou d'exportation. Il se veut plutôt
une base de travail pour les utilisateurs de
La maîtrise de SSL nécessite la compréhension des algorithmes de +
La maîtrise de SSL nécessite la compréhension des algorithmes de chiffrement, des fonctions relatives aux empreintes de messages (comme les -fonctions de type hash ou non réversibles), et des signatures numériques. Ces -techniques pourraient faire l'objet d'un ouvrage à elles seules (voir par +fonctions de type hash ou non réversibles), et des signatures numériques. Ces +techniques pourraient faire l'objet d'un ouvrage à elles seules (voir par exemple [AC96]) et constituent les bases de la -confidentialité, de l'intégrité et de l'authentification.
+confidentialité, de l'intégrité et de l'authentification.Supposons qu'Alice veuille envoyer un message à sa banque pour - transférer une certaine somme. Alice souhaiterait que le message soit - privé, car il contient des informations comme son numéro de compte et le - montant du transfert. Une solution consisterait à utiliser un algorithme de +
Supposons qu'Alice veuille envoyer un message à sa banque pour + transférer une certaine somme. Alice souhaiterait que le message soit + privé, car il contient des informations comme son numéro de compte et le + montant du transfert. Une solution consisterait à utiliser un algorithme de chiffrement, technique qui permet de remplacer un message par sa version - chiffrée, illisible jusqu'à ce qu'elle soit déchiffrée. - Sous sa forme chiffrée, - le message ne peut être déchiffré qu'en utilisant une clé secrète. Sans la - clé, le message est inutilisable : les bons algorithmes de chiffrement + chiffrée, illisible jusqu'à ce qu'elle soit déchiffrée. + Sous sa forme chiffrée, + le message ne peut être déchiffré qu'en utilisant une clé secrète. Sans la + clé, le message est inutilisable : les bons algorithmes de chiffrement rendent si difficile la restitution du texte original par des intrus que ceux-ci y gaspilleraient leurs efforts.
-Il existe deux catégories d'algorithmes de chiffrement : conventionnel - ou à clé publique.
+Il existe deux catégories d'algorithmes de chiffrement : conventionnel + ou à clé publique.
Tout le monde peut chiffrer un message en utilisant la clé publique, - mais seul le propriétaire de la clé privée sera en mesure de le lire. De - cette façon, Alice peut envoyer des messages privés au propriétaire d'une - paire de clés (sa banque), en les chiffrant à l'aide de la clé publique. - Seule la banque sera en mesure de les déchiffrer.
+Tout le monde peut chiffrer un message en utilisant la clé publique, + mais seul le propriétaire de la clé privée sera en mesure de le lire. De + cette façon, Alice peut envoyer des messages privés au propriétaire d'une + paire de clés (sa banque), en les chiffrant à l'aide de la clé publique. + Seule la banque sera en mesure de les déchiffrer.
Bien qu'Alice puisse chiffrer son message pour le rendre privé, il +
Bien qu'Alice puisse chiffrer son message pour le rendre privé, il subsiste toujours le risque que quelqu'un puisse modifier le message original ou le remplacer par un autre, afin d'effectuer le transfert de - fonds à son profit, par exemple. Une solution pour garantir l'intégrité du - message consisterait pour Alice à créer un résumé concentré de son message - qu'elle enverrait à sa banque avec ce dernier. A la réception du message, - la banque crée son propre résumé et le compare avec celui qu'Alice a - envoyé. Si les deux résumés sont identiques, le message reçu n'a pas - été modifié.
- -Un résumé tel que celui-ci est appelé - empreinte numérique de message (message digest), - fonction irréversible (one-way function) ou + fonds à son profit, par exemple. Une solution pour garantir l'intégrité du + message consisterait pour Alice à créer un résumé concentré de son message + qu'elle enverrait à sa banque avec ce dernier. A la réception du message, + la banque crée son propre résumé et le compare avec celui qu'Alice a + envoyé. Si les deux résumés sont identiques, le message reçu n'a pas + été modifié.
+ +Un résumé tel que celui-ci est appelé + empreinte numérique de message (message digest), + fonction irréversible (one-way function) ou fonction de hashage (hash function). Une empreinte de message - constitue une représentation courte et de longueur fixe, d'un message plus - long et de longueur variable. Les algorithmes de création d'empreintes sont - conçus pour produire une empreinte unique pour chaque message. Les - empreintes de messages sont conçues pour que la restitution du message - à partir de l'empreinte soit d'une difficulté insurmontable, et qu'il soit - (en théorie) impossible de trouver deux messages différents qui produisent - la même empreinte -- ce qui élimine la possibilité de remplacer un message - par un autre en conservant la même empreinte.
- -Trouver le moyen d'envoyer l'empreinte de manière sécurisée à la banque - constitue un autre défit auquel Alice doit faire face ; si l'empreinte - n'est pas envoyée de manière sécurisée, son intégrité peut être compromise, - et avec elle, la possibilité pour la banque de vérifier l'intégrité du - message original. L'intégrité du message ne peut être vérifiée que si - l'empreinte qui lui est associée est envoyée de manière sécurisée.
- -Une solution pour envoyer l'empreinte de manière sécurisée consiste à - l'inclure dans une signature numérique.
+ constitue une représentation courte et de longueur fixe, d'un message plus + long et de longueur variable. Les algorithmes de création d'empreintes sont + conçus pour produire une empreinte unique pour chaque message. Les + empreintes de messages sont conçues pour que la restitution du message + à partir de l'empreinte soit d'une difficulté insurmontable, et qu'il soit + (en théorie) impossible de trouver deux messages différents qui produisent + la même empreinte -- ce qui élimine la possibilité de remplacer un message + par un autre en conservant la même empreinte. + +Trouver le moyen d'envoyer l'empreinte de manière sécurisée à la banque + constitue un autre défit auquel Alice doit faire face ; si l'empreinte + n'est pas envoyée de manière sécurisée, son intégrité peut être compromise, + et avec elle, la possibilité pour la banque de vérifier l'intégrité du + message original. L'intégrité du message ne peut être vérifiée que si + l'empreinte qui lui est associée est envoyée de manière sécurisée.
+ +Une solution pour envoyer l'empreinte de manière sécurisée consiste à + l'inclure dans une signature numérique.
Quand Alice envoie un message à sa banque, cette dernière doit s'assurer
-que le message a bien été envoyé par elle, pour éviter qu'un intrus puisse
-effectuer une transaction sur son compte. Une signature numérique,
-créée par Alice et incluse dans le message, permet d'atteindre cet
+ Quand Alice envoie un message à sa banque, cette dernière doit s'assurer
+que le message a bien été envoyé par elle, pour éviter qu'un intrus puisse
+effectuer une transaction sur son compte. Une signature numérique,
+créée par Alice et incluse dans le message, permet d'atteindre cet
objectif. Les signatures numériques peuvent être créées en chiffrant une empreinte de
-message, ainsi que d'autres informations (comme un numéro d'ordre) avec la clé
-privée de l'expéditeur. Bien que tout le monde puisse déchiffrer la
-signature à l'aide de la clé publique, seul l'expéditeur connait la clé privée.
-Ce qui implique que seul l'expéditeur peut avoir signé le message. Inclure
-l'empreinte dans la signature entraîne que cette dernière n'est valable que
-pour ce message ; ceci assure aussi l'intégrité du message car personne ne
+ Les signatures numériques peuvent être créées en chiffrant une empreinte de
+message, ainsi que d'autres informations (comme un numéro d'ordre) avec la clé
+privée de l'expéditeur. Bien que tout le monde puisse déchiffrer la
+signature à l'aide de la clé publique, seul l'expéditeur connait la clé privée.
+Ce qui implique que seul l'expéditeur peut avoir signé le message. Inclure
+l'empreinte dans la signature entraîne que cette dernière n'est valable que
+pour ce message ; ceci assure aussi l'intégrité du message car personne ne
peut modifier l'empreinte et ensuite signer le message. Afin de se prémunir contre l'interception et la réutilisation de la
+ Afin de se prémunir contre l'interception et la réutilisation de la
signature par un intrus quelques jours plus tard, la signature contient un
-numéro d'ordre unique. Ceci protège la banque contre une plainte frauduleuse
-de la part d'Alice alléguant qu'elle n'a pas envoyé le message --
-elle seule peut l'avoir signé (non-répudiation).
Bien qu'Alice soit parvenue à envoyer un message privé à sa banque, après -l'avoir signé et avoir ainsi assuré l'intégrité du message, elle doit encore vérifier -qu'elle communique réellement avec la banque. C'est à dire qu'elle doit -s'assurer que la clé publique qu'elle utilise appartient bien à la paire de -clés de la banque, et non à celle d'un intrus. -De même, la banque doit vérifier que la -signature du message a bien été construite avec la clé privée d'Alice.
- -Si chaque partie possède un certificat qui valide l'identité de l'autre, -confirme la clé publique, et est signé par un organisme de confiance, alors -les deux protagonistes peuvent être sûrs que la personne avec laquelle ils -communiquent est bien celle avec laquelle ils désirent le faire. Un tel -organisme de confiance s'appelle une Autorité de Certification, et -on utilise les certificats à des fins d'authentification.
+Bien qu'Alice soit parvenue à envoyer un message privé à sa banque, après +l'avoir signé et avoir ainsi assuré l'intégrité du message, elle doit encore vérifier +qu'elle communique réellement avec la banque. C'est à dire qu'elle doit +s'assurer que la clé publique qu'elle utilise appartient bien à la paire de +clés de la banque, et non à celle d'un intrus. +De même, la banque doit vérifier que la +signature du message a bien été construite avec la clé privée d'Alice.
+ +Si chaque partie possède un certificat qui valide l'identité de l'autre, +confirme la clé publique, et est signé par un organisme de confiance, alors +les deux protagonistes peuvent être sûrs que la personne avec laquelle ils +communiquent est bien celle avec laquelle ils désirent le faire. Un tel +organisme de confiance s'appelle une Autorité de Certification, et +on utilise les certificats à des fins d'authentification.
Un certificat associe une clé publique avec l'identité réelle d'un - individu, d'un serveur, ou d'une autre entité plus connue sous le nom de +
Un certificat associe une clé publique avec l'identité réelle d'un + individu, d'un serveur, ou d'une autre entité plus connue sous le nom de sujet. Comme on le voit dans le Tableau 1, les information concernant le sujet comprennent des informations d'identification (le nom distinctif ou distinguished name - dn), ainsi que - la clé publique. Il comporte aussi l'identification et la signature de - l'autorité de certification qui a délivré le certificat, ainsi que la - période de validité de ce dernier. Il peut aussi contenir des informations - supplémentaires (ou extensions) telles que des informations de gestion - destinées à l'autorité de certification, comme un numéro de série.
+ la clé publique. Il comporte aussi l'identification et la signature de + l'autorité de certification qui a délivré le certificat, ainsi que la + période de validité de ce dernier. Il peut aussi contenir des informations + supplémentaires (ou extensions) telles que des informations de gestion + destinées à l'autorité de certification, comme un numéro de série.Un nom distinctif sert à fournir une identité dans un contexte - spécifique -- par exemple, un individu peut posséder un certificat - personnel, et aussi un certificat en tant qu'employé. Les noms distinctifs - doivent respecter le standard X509 [X509], qui définit - les champs, les noms de champs, et les abréviations utilisées pour faire - référence aux champs (voir Tableau 2).
+Un nom distinctif sert à fournir une identité dans un contexte + spécifique -- par exemple, un individu peut posséder un certificat + personnel, et aussi un certificat en tant qu'employé. Les noms distinctifs + doivent respecter le standard X509 [X509], qui définit + les champs, les noms de champs, et les abréviations utilisées pour faire + référence aux champs (voir Tableau 2).
Une autorité de certification peut définir une contrainte spécifiant +
Une autorité de certification peut définir une contrainte spécifiant
quels champs du nom distinctif sont optionnels et lesquels sont
obligatoires. Elle peut aussi imposer des contraintes sur le contenu des
champs, ce que peuvent aussi faire les utilisateurs de certificats. Par
exemple, un navigateur Netscape peut exiger, dans le cas d'un certificat
- de serveur, que le nom complet (Common Name) corresponde à un nom générique
+ de serveur, que le nom complet (Common Name) corresponde à un nom générique
contenant le nom de domaine du serveur, comme
*.snakeoil.com
.
Le format binaire d'un certificat est défini en utilisant la +
Le format binaire d'un certificat est défini en utilisant la notation ASN.1 [ASN1] [PKCS]. - Cette notation definit la manière de spécifier les contenus, et les règles - d'encodage définissent la manière dont ces information sont converties au - format binaire. L'encodage binaire du certificat est défini par les Règles + Cette notation definit la manière de spécifier les contenus, et les règles + d'encodage définissent la manière dont ces information sont converties au + format binaire. L'encodage binaire du certificat est défini par les Règles d'Encodage Distinctives (Distinguished Encoding Rules - DER), qui se basent - d'une manière plus générale sur les Règles d'Encodage de Base (Basic + d'une manière plus générale sur les Règles d'Encodage de Base (Basic Encoding Rules - BER). Pour les transmissions qui ne supportent pas le - format binaire, ce dernier peut être converti au format ASCII en utilisant - le codage Base64 [MIME]. Lorsqu'il est placé entre des - délimiteurs de début et de fin (comme ci-dessous), on dit que le certificat - est encodé au format PEM ("Privacy Enhanced Mail").
+ format binaire, ce dernier peut être converti au format ASCII en utilisant + le codage Base64 [MIME]. Lorsqu'il est placé entre des + délimiteurs de début et de fin (comme ci-dessous), on dit que le certificat + est encodé au format PEM ("Privacy Enhanced Mail").-----BEGIN CERTIFICATE----- MIIC7jCCAlegAwIBAgIBATANBgkqhkiG9w0BAQQFADCBqTELMAkGA1UEBhMCWFkx FTATBgNVBAgTDFNuYWtlIERlc2VydDETMBEGA1UEBxMKU25ha2UgVG93bjEXMBUG @@ -295,92 +295,92 @@ dUHzICxBVC1lnHyYGjDuAMhe396lYAn8bCld1/L4NMGBCQ==
Le protocole Couche Points d'Accès Sécurisés est une couche protocolaire -qui pourrait s'intercaler entre un protocole d'une couche réseau orientée +
Le protocole Couche Points d'Accès Sécurisés est une couche protocolaire +qui pourrait s'intercaler entre un protocole d'une couche réseau orientée connexion (comme TCP/IP) et une couche protocolaire d'application (comme HTTP). -SSL fournit une communication sécurisée entre client et serveur en permettant -l'authentification mutuelle, l'utilisation des signatures numériques pour la -vérification de l'intégrité des données, et le chiffrement pour la -confidentialité.
- -Ce protocole est conçu pour supporter un grand choix d'algorithmes -spécifiques utilisés pour la cryptographie, les empreintes et les signatures. -Ceci permet la sélection d'un algorithme pour des serveurs spécifiques en -respectant la légalité, les règles d'exportation ou autres contraintes, et +SSL fournit une communication sécurisée entre client et serveur en permettant +l'authentification mutuelle, l'utilisation des signatures numériques pour la +vérification de l'intégrité des données, et le chiffrement pour la +confidentialité.
+ +Ce protocole est conçu pour supporter un grand choix d'algorithmes +spécifiques utilisés pour la cryptographie, les empreintes et les signatures. +Ceci permet la sélection d'un algorithme pour des serveurs spécifiques en +respectant la légalité, les règles d'exportation ou autres contraintes, et permet aussi au protocole de tirer parti des nouveaux algorithmes. Ces choix -font l'objet d'une négociation entre client et serveur lors de -l'établissement de la session protocolaire.
+font l'objet d'une négociation entre client et serveur lors de +l'établissement de la session protocolaire.Il existe plusieurs versions du protocole SSL, comme le montre le -Tableau 4. Comme indiqué dans ce dernier, un des apports -de SSL 3.0 est le support du chargement des chaînes de certification. Cette -fonctionnalité permet à un serveur de passer au navigateur un certificat de -serveur accompagné du certificat de l'émetteur. Le chargement de la -chaîne permet aussi au navigateur de valider le certificat du serveur, même si -les certificats de l'autorité de certification ne sont pas installés pour les -émetteurs intermédiaires, car ils sont inclus dans la chaîne de certification. -SSL 3.0 sert de base au standard du protocole Sécurité de la Couche Transport +Tableau 4. Comme indiqué dans ce dernier, un des apports +de SSL 3.0 est le support du chargement des chaînes de certification. Cette +fonctionnalité permet à un serveur de passer au navigateur un certificat de +serveur accompagné du certificat de l'émetteur. Le chargement de la +chaîne permet aussi au navigateur de valider le certificat du serveur, même si +les certificats de l'autorité de certification ne sont pas installés pour les +émetteurs intermédiaires, car ils sont inclus dans la chaîne de certification. +SSL 3.0 sert de base au standard du protocole Sécurité de la Couche Transport ou Transport Layer Security -[TLS], actuellement en développement au sein de +[TLS], actuellement en développement au sein de l'Internet Engineering Task Force (IETF).
La session SSL est établie en suivant une séquence d'échanges +
La session SSL est établie en suivant une séquence d'échanges d'informations entre client et serveur, comme le montre la - Figure 1. Cette séquence peut varier, selon que - le serveur est configuré pour fournir un certificat de serveur ou - réclame un certificat client. Bien que dans certains cas, des étapes - d'échanges d'informations supplémentaires soient nécessaires pour la - gestion des informations de chiffrement, cet article résume un scénario - courant. Se reporter aux spécifications SSL pour avoir la liste de - toutes les possibilités.
+ Figure 1. Cette séquence peut varier, selon que + le serveur est configuré pour fournir un certificat de serveur ou + réclame un certificat client. Bien que dans certains cas, des étapes + d'échanges d'informations supplémentaires soient nécessaires pour la + gestion des informations de chiffrement, cet article résume un scénario + courant. Se reporter aux spécifications SSL pour avoir la liste de + toutes les possibilités.Une fois la session SSL établie, elle peut être réutilisée. Ceci - permet d'éviter la perte de performances due à la répétition des nombreuses - étapes nécessaires à l'établissement d'une session. Pour parvenir à ceci, - le serveur assigne un identifiant de session unique à chaque session SSL ; +
Une fois la session SSL établie, elle peut être réutilisée. Ceci + permet d'éviter la perte de performances due à la répétition des nombreuses + étapes nécessaires à l'établissement d'une session. Pour parvenir à ceci, + le serveur assigne un identifiant de session unique à chaque session SSL ; cet identifiant est mis en cache dans le serveur et le client peut - l'utiliser pour des connexions ultérieures afin de réduire la durée des - échanges d'informations (et ceci jusqu'à ce que l'identifiant de session - arrive à expiration dans le cache du serveur).
+ l'utiliser pour des connexions ultérieures afin de réduire la durée des + échanges d'informations (et ceci jusqu'à ce que l'identifiant de session + arrive à expiration dans le cache du serveur).
- Figure 1 : Séquence
- simplifiée d'échanges d'informations SSL
Les éléments de la séquence d'échanges d'informations, tels qu'ils - sont utilisés par le client et le serveur, sont énumérés ci-après :
+Les éléments de la séquence d'échanges d'informations, tels qu'ils + sont utilisés par le client et le serveur, sont énumérés ci-après :
La première étape, la négociation de la suite de chiffrement, permet au +
La première étape, la négociation de la suite de chiffrement, permet au client et au serveur de choisir une suite de chiffrement qu'ils supportent - tous les deux. La spécification du protocole SSL 3.0 définit 31 suites de - chiffrement. Une suite de chiffrement se compose des éléments + tous les deux. La spécification du protocole SSL 3.0 définit 31 suites de + chiffrement. Une suite de chiffrement se compose des éléments suivants :
Ces trois éléments sont décrits dans les sections suivantes.
+Ces trois éléments sont décrits dans les sections suivantes.
La méthode d'échange de la clé définit la manière - dont la clé de chiffrement - symétrique secrète et partagée utilisée pour le transfert des données de - l'application sera acceptée par le client et le serveur. SSL 2.0 utilise - l'échange de clé RSA seulement, tandis que SSL 3.0 supporte tout un choix - d'algorithmes d'échange de clé incluant l'échange de clé RSA (quand les - certificats sont utilisés), et l'échange de clés Diffie-Hellman (pour - échanger des clés sans certificat, ou en l'absence de communication - préalable entre le client et le serveur).
- -Les signatures numériques constituent une variante dans le choix des - méthodes d'échange de clé -- utiliser les signatures ou pas, et dans - l'affirmative, quel genre de signatures utiliser. La signature à l'aide - d'une clé privée fournit une protection contre une attaque +
La méthode d'échange de la clé définit la manière + dont la clé de chiffrement + symétrique secrète et partagée utilisée pour le transfert des données de + l'application sera acceptée par le client et le serveur. SSL 2.0 utilise + l'échange de clé RSA seulement, tandis que SSL 3.0 supporte tout un choix + d'algorithmes d'échange de clé incluant l'échange de clé RSA (quand les + certificats sont utilisés), et l'échange de clés Diffie-Hellman (pour + échanger des clés sans certificat, ou en l'absence de communication + préalable entre le client et le serveur).
+ +Les signatures numériques constituent une variante dans le choix des + méthodes d'échange de clé -- utiliser les signatures ou pas, et dans + l'affirmative, quel genre de signatures utiliser. La signature à l'aide + d'une clé privée fournit une protection contre une attaque "man-in-the-middle" au cours de laquelle - l'échange d'informations destiné à générer la - clé partagée peut être intercepté [AC96, p516].
+ l'échange d'informations destiné à générer la + clé partagée peut être intercepté [AC96, p516].Comme décrit plus haut, SSL utilise le chiffrement symétrique +
Comme décrit plus haut, SSL utilise le chiffrement symétrique conventionnel pour chiffrer les messages au cours d'une session. Il existe neuf choix possibles pour le chiffrement, y compris l'option du transfert - non chiffré :
+ non chiffré :"CBC" signifie Cipher Block Chaining (Chaînage de blocs chiffrés), - c'est à dire qu'une portion du bloc de texte chiffré précédent est utilisée +
"CBC" signifie Cipher Block Chaining (Chaînage de blocs chiffrés), + c'est à dire qu'une portion du bloc de texte chiffré précédent est utilisée pour le chiffrement du bloc courant. "DES" signifie Data Encryption - Standard (Standard de Chiffrement des Données) - [AC96, ch12], et possède de nombreuses variantes + Standard (Standard de Chiffrement des Données) + [AC96, ch12], et possède de nombreuses variantes (telles que DES40 et 3DES_EDE). Parmi les algorithmes disponibles, "Idea" est actuellement un des meilleurs et des plus puissants sur le plan - cryptographique, et "RC2" est un algorithme propriétaire de RSA DSI + cryptographique, et "RC2" est un algorithme propriétaire de RSA DSI [AC96, ch13].
Le choix d'une fonction de création d'empreinte détermine la manière - dont une empreinte est créée à partir d'une unité de données. SSL supporte +
Le choix d'une fonction de création d'empreinte détermine la manière + dont une empreinte est créée à partir d'une unité de données. SSL supporte les fonctions suivantes :
On utilise l'empreinte de message pour créer un Code d'Authentification - de Message (Message Authentication Code - MAC) qui est chiffré avec le - message afin de vérifier son intégrité et de se protéger contre les +
On utilise l'empreinte de message pour créer un Code d'Authentification + de Message (Message Authentication Code - MAC) qui est chiffré avec le + message afin de vérifier son intégrité et de se protéger contre les attaques de type "rejeu".
La séquence d'échanges d'informations utilise trois protocoles :
+La séquence d'échanges d'informations utilise trois protocoles :
Ces protocoles, ainsi que les données du protocole de l'application,
- sont encapsulés dans le Protocole d'enregistrement SSL
+ Ces protocoles, ainsi que les données du protocole de l'application,
+ sont encapsulés dans le Protocole d'enregistrement SSL
(SSL Record Protocol), comme
- le montre la Figure 2. Un protocole encapsulé est
- tranféré en tant que données par le protocole de la couche de niveau
- inférieur, qui ne se préoccupe pas du contenu des données. Le protocole
- encapsulé n'a aucune connaissance du protocole sous-jacent.
Figure 2:
Pile du protocole SSL
L'encapsulation des protocoles de contrôle SSL dans le protocole - d'enregistrement signifie que si une session active est renégociée, les - protocoles de contrôle seront transmis de manière sécurisée. S'il n'y - avait pas de session préalable, la suite de chiffrement Null est utilisée, - ce qui signifie que les messages ne seront pas chiffrés et ne possèderont - pas d'empreinte d'intégrité, jusqu'à ce que la session ait été établie.
+L'encapsulation des protocoles de contrôle SSL dans le protocole + d'enregistrement signifie que si une session active est renégociée, les + protocoles de contrôle seront transmis de manière sécurisée. S'il n'y + avait pas de session préalable, la suite de chiffrement Null est utilisée, + ce qui signifie que les messages ne seront pas chiffrés et ne possèderont + pas d'empreinte d'intégrité, jusqu'à ce que la session ait été établie.
Le protocole d'enregistrement SSL, comme le montre la - Figure 3, est utilisé pour transmettre les données - de l'application et les données de contrôle SSL entre le client et le - serveur, les données étant nécessairement fragmentées en éléments plus - petits, ou plusieurs messages de données avec protocole de niveau - supérieur pouvant être combinés en un seul élément. Ce protocole peut - joindre des signatures d'empreintes, compresser et chiffrer ces éléments + Figure 3, est utilisé pour transmettre les données + de l'application et les données de contrôle SSL entre le client et le + serveur, les données étant nécessairement fragmentées en éléments plus + petits, ou plusieurs messages de données avec protocole de niveau + supérieur pouvant être combinés en un seul élément. Ce protocole peut + joindre des signatures d'empreintes, compresser et chiffrer ces éléments avant de les transmettre en utilisant le protocole fiable de transport - sous-jacent (Note : actuellement, aucune implémentation majeure de SSL + sous-jacent (Note : actuellement, aucune implémentation majeure de SSL n'inclut le support de la compression).
@@ -649,14 +649,14 @@ l'Internet Engineering Task Force (IETF).
Une des utilisations courantes de SSL est la sécurisation des +
Une des utilisations courantes de SSL est la sécurisation des
communication HTTP sur le Web entre un navigateur et un serveur web. Ceci
- n'exclut pas l'utilisation de HTTP non sécurisé - la version sécurisée
- (appelée HTTPS) est identique à du vrai HTTP sur SSL,
- mais utilise le préfixe
+ n'exclut pas l'utilisation de HTTP non sécurisé - la version sécurisée
+ (appelée HTTPS) est identique à du vrai HTTP sur SSL,
+ mais utilise le préfixe
d'URL https
au lieu de http
, et un port
- de serveur différent (par défaut le port 443).
+ de serveur différent (par défaut le port 443).
Ceci constitue pour une large part
ce qu'apporte
Applied Cryptography, 2nd Edition, Wiley, @@ -674,13 +674,13 @@ Schneier.
Specification of Abstract Syntax Notation -One (ASN.1), dernière mise à jour en 2008. Voir , dernière mise à jour en 2008. Voir http://www.itu.int/ITU-T/asn1/.
The Directory - Authentication -Framework. A titre de référence, voir . A titre de référence, voir http://en.wikipedia.org/wiki/X.509.