core Fonctionnalités de base du serveur HTTP Apache toujours disponibles Core AcceptFilter Permet d'optimiser la configuration d'une socket pour l'écoute d'un protocole AcceptFilter protocole filtre d'acceptation server config Disponible depuis la version 2.3.3 sous Windows et 2.1.5 sur les autres plates-formes.

Cette directive permet d'effectuer une optimisation de la socket d'écoute d'un type de protocole en fonction du système d'exploitation. Le but premier est de faire en sorte que le noyau n'envoie pas de socket au processus du serveur jusqu'à ce que des données soient reçues, ou qu'une requête HTTP complète soit mise en tampon. Seuls les Filtres d'acceptation de FreeBSD, le filtre plus primitif TCP_DEFER_ACCEPT sous Linux, et la version optimisée d'AcceptEx() de Windows sont actuellement supportés.

L'utilisation de l'argument none va désactiver tout filtre d'acceptation pour ce protocole. Ceci s'avère utile pour les protocoles qui nécessitent l'envoi de données par le serveur en premier, comme ftp: ou nntp:

AcceptFilter nntp none

Sous FreeBSD, les valeurs par défaut sont :

AcceptFilter http httpready
AcceptFilter https dataready

Le filtre d'acceptation httpready met en tampon des requêtes HTTP entières au niveau du noyau. Quand une requête entière a été reçue, le noyau l'envoie au serveur. Voir la page de manuel de accf_http(9) pour plus de détails. Comme les requêtes HTTPS sont chiffrées, celles-ci n'autorisent que le filtre accf_data(9).

Sous Linux, les valeurs par défaut sont :

AcceptFilter http data
AcceptFilter https data

Le filtre TCP_DEFER_ACCEPT de Linux ne supporte pas la mise en tampon des requêtes http. Toute valeur autre que none active le filtre TCP_DEFER_ACCEPT pour ce protocole. Pour plus de détails, voir la page de manuel Linux de tcp(7).

Sous Windows, les valeurs par défaut sont :

AcceptFilter http data
AcceptFilter https data

Le module MPM pour Windows mpm_winnt utilise la directive AcceptFilter comme commutateur de l'API AcceptEx(), et ne supporte pas la mise en tampon du protocole http. Deux valeurs utilisent l'API Windows AcceptEx() et vont recycler les sockets réseau entre les connexions. data attend jusqu'à ce que les données aient été transmises comme décrit plus haut, et le tampon de données initiales ainsi que les adresses réseau finales sont tous extraits grâce à une seule invocation d'AcceptEx(). connect utilise l'API AcceptEx(), extrait aussi les adresses réseau finales, mais à l'instar de none, la valeur connect n'attend pas la transmission des données initiales.

Sous Windows, none utilise accept() au lieu d'AcceptEx(), et ne recycle pas les sockets entre les connexions. Ceci s'avère utile pour les interfaces réseau dont le pilote est défectueux, ainsi que pour certains fournisseurs de réseau comme les pilotes vpn, ou les filtres anti-spam, anti-virus ou anti-spyware.

AcceptPathInfo Les ressources acceptent des informations sous forme d'un nom de chemin en fin de requête. AcceptPathInfo On|Off|Default AcceptPathInfo Default server config virtual hostdirectory .htaccess FileInfo Disponible dans Apache version 2.0.30 et supérieures

Cette directive permet de définir si les requêtes contenant des informations sous forme d'un nom de chemin suivant le nom d'un fichier réel (ou un fichier qui n'existe pas dans un répertoire qui existe) doivent être acceptées ou rejetées. Les scripts peuvent accéder à cette information via la variable d'environnement PATH_INFO.

Supposons par exemple que /test/ pointe vers un répertoire qui ne contient que le fichier here.html. Les requêtes pour /test/here.html/more et /test/nothere.html/more vont affecter la valeur /more à la variable d'environnement PATH_INFO.

L'argument de la directive AcceptPathInfo possède trois valeurs possibles :

Off
Une requête ne sera acceptée que si elle correspond à un chemin qui existe. Par conséquent, une requête contenant une information de chemin après le nom de fichier réel comme /test/here.html/more dans l'exemple ci-dessus renverra une erreur "404 NOT FOUND".
On
Une requête sera acceptée si la partie principale du chemin correspond à un fichier existant. Dans l'exemple ci-dessus /test/here.html/more, la requête sera acceptée si /test/here.html correspond à un nom de fichier valide.
Default
Le traitement des requêtes est déterminé par le gestionnaire responsable de la requête. Le gestionnaire de base pour les fichiers normaux rejette par défaut les requêtes avec PATH_INFO. Les gestionnaires qui servent des scripts, commecgi-script et isapi-handler, acceptent en général par défaut les requêtes avec PATH_INFO.

Le but premier de la directive AcceptPathInfo est de vous permettre de remplacer le choix du gestionnaire d'accepter ou de rejeter PATH_INFO. Ce remplacement est nécessaire par exemple, lorsque vous utilisez un filtre, comme INCLUDES, pour générer un contenu basé sur PATH_INFO. Le gestionnaire de base va en général rejeter la requête, et vous pouvez utiliser la configuration suivante pour utiliser un tel script :

<Files "mes-chemins.shtml">
Options +Includes
SetOutputFilter INCLUDES
AcceptPathInfo On
</Files>
AccessFileName Nom du fichier de configuration distribué AccessFileName nom-du-fichier [nom-du-fichier] ... AccessFileName .htaccess server configvirtual host

Au cours du traitement d'une requête, le serveur recherche le premier fichier de configuration existant à partir de la liste de noms dans chaque répertoire composant le chemin du document, à partir du moment où les fichiers de configuration distribués sont activés pour ce répertoire. Par exemple :

AccessFileName .acl

avant de renvoyer le document /usr/local/web/index.html, le serveur va rechercher les fichiers /.acl, /usr/.acl, /usr/local/.acl et /usr/local/web/.acl pour y lire d'éventuelles directives, à moins quelles n'aient été désactivées avec

<Directory />
AllowOverride None
</Directory>
AllowOverride Fichiers de configuration Fichiers .htaccess
AddDefaultCharset Paramètre jeu de caractères par défaut à ajouter quand le type de contenu d'une réponse est text/plain ou text/html AddDefaultCharset On|Off|jeu de caractères AddDefaultCharset Off server config virtual hostdirectory .htaccess FileInfo

Cette directive spécifie une valeur par défaut pour le paramètre jeu de caractères du type de média (le nom d'un codage de caractères) à ajouter à une réponse, si et seulement si le type de contenu de la réponse est soit text/plain, soit text/html. Ceci va remplacer tout jeu de caractères spécifié dans le corps de la réponse via un élément META, bien que cet effet dépende en fait souvent de la configuration du client de l'utilisateur. La définition de AddDefaultCharset Off désactive cette fonctionnalité. AddDefaultCharset On ajoute un jeu de caractères par défaut de iso-8859-1. Toute autre valeur peut être définie via le paramètre jeu de caractères, qui doit appartenir à la liste des valeurs de jeux de caractères enregistrés par l'IANA à utiliser dans les types de média Internet (types MIME). Par exemple :

AddDefaultCharset utf-8

La directive AddDefaultCharset ne doit être utilisée que lorsque toutes les ressources textes auxquelles elle s'applique possèdent le jeu de caractère spécifié, et qu'il est trop contraignant de définir leur jeu de caractères individuellement. Un exemple de ce type est l'ajout du paramètre jeu de caractères aux ressources comportant un contenu généré, comme les scripts CGI hérités qui peuvent être vulnérables à des attaques de type cross-site scripting à cause des données utilisateurs incluses dans leur sortie. Notez cependant qu'une meilleur solution consiste à corriger (ou supprimer) ces scripts, car la définition d'un jeu de caractères par défaut ne protège pas les utilisateurs qui ont activé la fonctionnalité "Détection automatique de l'encodage des caractères" dans leur navigateur.

AddCharset
AddOutputFilterByType assigne un filtre en sortie pour un type de média particulier AddOutputFilterByType filtre[;filtre...] type de média [type de média] ... server config virtual hostdirectory .htaccess FileInfo Disponible dans Apache version 2.0.33 et supérieures ; obsolète dans les versions 2.1 et supérieures

Cette directive active un filtre en sortie particulier pour une requête en fonction du type de média de la réponse. Suite à certains problèmes évoqués plus loin, cette directive a été abandonnée. Le même résultat peut être obtenu à l'aide du module mod_filter.

L'exemple suivant active le filtre DEFLATE qui est fourni par le module mod_deflate. Il va compresser toute sortie dont le type MIME est text/html ou text/plain avant de l'envoyer au client.

AddOutputFilterByType DEFLATE text/html text/plain

Si vous voulez assigner plusieurs filtres au contenu, leurs noms doivent être séparés par des points-virgules. On peut aussi utiliser une directive AddOutputFilterByType pour chacun des filtres à assigner.

La configuration ci-dessous impose le traitement de toute sortie de script dont le type MIME est text/html en premier lieu par le filtre INCLUDES, puis par le filtre DEFLATE.

<Location /cgi-bin/>
Options Includes
AddOutputFilterByType INCLUDES;DEFLATE text/html
</Location>
Note

L'activation de filtres par la directive AddOutputFilterByType peut partiellement échouer, ou même complètement dans certains cas. Par exemple, aucun filtre n'est appliqué si le type de média n'a pas pu être déterminé. Si vous voulez vous assurer que les filtres seront appliqués, assignez explicitement le type de contenu à une ressource, par exemple à l'aide d'une directive AddType ou ForceType. Il est aussi recommandé de définir le type de contenu dans un script CGI (non-nph).

AddOutputFilter SetOutputFilter Les filtres
AllowEncodedSlashes Détermine si les séparateurs de chemin encodés sont autorisés à transiter dans les URLs tels quels AllowEncodedSlashes On|Off AllowEncodedSlashes Off server configvirtual host Disponible dans Apache version 2.0.46 et supérieures

La directive AllowEncodedSlashes permet l'utilisation des URLs contenant des séparateurs de chemin encodés (%2F pour / et même %5C pour \ sur les systèmes concernés). Habituellement, ces URLs sont rejetées avec un code d'erreur 404 (Not found).

Définir AllowEncodedSlashes à On est surtout utile en association avec PATH_INFO.

Note

Permettre les slashes encodés n'implique pas leur décodage. Toutes les occurrences de %2F ou %5C (seulement sur les systèmes concernés) seront laissés telles quelles dans la chaîne de l'URL décodée.

AcceptPathInfo
AllowOverride Types de directives autorisées dans les fichiers .htaccess AllowOverride All|None|type directive [type directive] ... AllowOverride All directory

Lorsque le serveur trouve un fichier .htaccess (dont le nom est défini par la directive AccessFileName), il doit savoir lesquelles des directives placées dans ce fichier sont autorisées à modifier la configuration préexistante.

Valable seulement dans les sections <Directory> La directive AllowOverride ne peut être utilisée que dans les sections Directory définies sans expressions rationnelles, et non dans les sections Location, DirectoryMatch ou Files.

Lorsque cette directive est définie à None, les fichiers .htaccess sont totalement ignorés. Dans ce cas, le serveur n'essaiera même pas de lire les fichiers .htaccess du système de fichiers.

Lorsque cette directive est définie à All, toute directive valable dans le Contexte .htaccess sera autorisée dans les fichiers .htaccess.

L'argument type directive peut contenir les groupements de directives suivants :

AuthConfig
Permet l'utilisation des directives d'autorisation (AuthDBMGroupFile, AuthDBMUserFile, AuthGroupFile, AuthName, AuthType, AuthUserFile, Require, etc...).
FileInfo
Permet l'utilisation des directives qui contrôlent les types de documents (directives ErrorDocument, ForceType, LanguagePriority, SetHandler, SetInputFilter, SetOutputFilter, et directives du module mod_mime Add* et Remove*), des metadonnées des documents (Header, RequestHeader, SetEnvIf, SetEnvIfNoCase, BrowserMatch, CookieExpires, CookieDomain, CookieStyle, CookieTracking, CookieName), des directives du module mod_rewrite RewriteEngine, RewriteOptions, RewriteBase, RewriteCond, RewriteRule) et de la directive Action du module mod_actions.
Indexes
Permet l'utilisation des directives qui contrôlent l'indexation des répertoires (AddDescription, AddIcon, AddIconByEncoding, AddIconByType, DefaultIcon, DirectoryIndex, FancyIndexing, HeaderName, IndexIgnore, IndexOptions, ReadmeName, etc...).
Limit
Permet l'utilisation des directives contrôlant l'accès au serveur (Allow, Deny et Order).
Options[=Option,...]
Permet l'utilisation des directives contrôlant les fonctionnalités spécifiques d'un répertoire (Options et XBitHack). "Options" doit être suivi d'un signe "égal", puis d'une liste d'options séparées par des virgules (pas d'espaces) ; ces options doivent être définies à l'aide de la commande Options.

Exemple :

AllowOverride AuthConfig Indexes

Dans l'exemple ci-dessus, toutes les directives qui ne font partie ni du groupe AuthConfig, ni du groupe Indexes, provoquent une erreur "internal server error".

Pour des raisons de sécurité et de performance, ne définissez pas AllowOverride à autre chose que None dans votre bloc <Directory />. Recherchez plutôt (ou créez) le bloc <Directory> qui se réfère au répertoire où vous allez précisément placer un fichier .htaccess.

AccessFileName Configuration Files .htaccess Files
CGIMapExtension Technique permettant de localiser l'interpréteur des scripts CGI CGIMapExtension chemin CGI .extension directory.htaccess FileInfo NetWare uniquement

Cette directive permet de contrôler la manière dont Apache trouve l'interpréteur servant à exécuter les scripts CGI. Par exemple, avec la définition CGIMapExtension sys:\foo.nlm .foo, tous les fichiers scripts CGI possédant une extension .foo seront passés à l'interpréteur FOO.

ContentDigest Active la génération d'un en-tête Content-MD5 dans la réponse HTTP ContentDigest On|Off ContentDigest Off server configvirtual host directory.htaccess Options Expérimental

Cette directive active la génération d'un en-tête Content-MD5 selon les définitions des RFC 1864 et 2616.

MD5 est un algorithme permettant de générer un condensé (parfois appelé "empreinte") à partir de données d'une taille aléatoire ; le degré de précision est tel que la moindre altération des données d'origine entraîne une altération de l'empreinte.

L'en-tête Content-MD5 permet de vérifier l'intégrité de la réponse HTTP dans son ensemble. Un serveur mandataire ou un client peut utiliser cet en-tête pour rechercher une éventuelle modification accidentelle de la réponse au cours de sa transmission. Exemple d'en-tête :

Content-MD5: AuLb7Dp1rqtRtxz2m9kRpA==

Notez que des problèmes de performances peuvent affecter votre serveur, car l'empreinte est générée pour chaque requête (il n'y a pas de mise en cache).

L'en-tête Content-MD5 n'est envoyé qu'avec les documents servis par le module core, à l'exclusion de tout autre module. Ainsi, les documents SSI, les sorties de scripts CGI, et les réponses à des requêtes partielles (byte range) ne comportent pas cet en-tête.

DefaultType Les seuls effets de cette directive sont des émissions d'avertissements si sa valeur est différente de none. Dans les versions précédentes, DefaultType permettait de spécifier un type de média à assigner par défaut au contenu d'une réponse pour lequel aucun autre type de média n'avait été trouvé. DefaultType type média|none DefaultType none server configvirtual host directory.htaccess FileInfo L'argument none est disponible dans les versions d'Apache 2.2.7 et supérieures. Tous les autres choix sont DESACTIVÉS à partir des version 2.3.x.

Cette directive a été désactivée. Pour la compatibilité ascendante avec les anciens fichiers de configuration, elle peut être spécifiée avec la valeur none, c'est à dire sans type de médium par défaut. Par exemple :

DefaultType None

DefaultType None n'est disponible que dans les versions d'Apache 2.2.7 et supérieures.

Utilisez le fichier de configuration mime.types et la directive AddType pour configurer l'assignement d'un type de médium via les extensions de fichiers, ou la directive ForceType pour attribuer un type de médium à des ressources spécifiques. Dans le cas contraire, le serveur enverra sa réponse sans champ d'en-tête Content-Type, et le destinataire devra déterminer lui-même le type de médium.

Define Permet de définir l'existence d'une variable Define nom variable server config

Cette directive produit le même effet que l'argument -D du programme httpd.

Elle permet de faire basculer le fonctionnement de sections IfDefine sans avoir à modifier les arguments de l'option -D dans aucun script de démarrage.

Directory Regroupe un ensemble de directives qui ne s'appliquent qu'au répertoire concerné du système de fichiers et à ses sous-répertoires <Directory chemin répertoire> ... </Directory> server configvirtual host

Les balises Directory et </Directory> permettent de regrouper un ensemble de directives qui ne s'appliquent qu'au répertoire précisé et à ses sous-répertoires. Toute directive autorisée dans un contexte de répertoire peut être utilisée. chemin répertoire est soit le chemin absolu d'un répertoire, soit une chaîne de caractères avec caractères génériques utilisant la comparaison Unix de style shell. Dans une chaîne de caractères avec caractères génériques, ? correspond à un caractère quelconque, et * à toute chaîne de caractères. Les intervalles de caractères [] sont aussi autorisés. Aucun caractère générique ne peut remplacer le caractère `/', si bien que l'expression <Directory /*/public_html> ne conviendra pas pour le chemin * /home/user/public_html, alors que <Directory /home/*/public_html> conviendra. Exemple :

<Directory /usr/local/httpd/htdocs>
Options Indexes FollowSymLinks
</Directory>

Soyez prudent avec l'argument chemin répertoire : il doit correspondre exactement au chemin du système de fichier qu'Apache utilise pour accéder aux fichiers. Les directives comprises dans une section <Directory> ne s'appliqueront pas aux fichiers du même répertoire auxquels on aura accédé via un chemin différent, per exemple via un lien symbolique.

Les Expressions rationnelles peuvent aussi être utilisées en ajoutant le caractère ~. Par exemple :

<Directory ~ "^/www/.*/[0-9]{3}">

pourra correspondre à tout répertoire situé dans /www/ et dont le nom se compose de trois chiffres.

Si plusieurs sections Directory (sans expression rationnelle) correspondent au répertoire (ou à un de ses parents) qui contient le document, les directives de la section Directory dont le chemin est le plus court sont appliquées en premier, en s'intercalant avec les directives des fichiers .htaccess. Par exemple, avec

<Directory />
AllowOverride None
</Directory>

<Directory /home/>
AllowOverride FileInfo
</Directory>

l'accès au document /home/web/dir/doc.html emprunte le chemin suivant :

  • Aplication de la directive AllowOverride None (qui désactive les fichiers .htaccess).
  • Application de la directive AllowOverride FileInfo (pour le répertoire /home).
  • Application de toute directive FileInfo qui se trouverait dans d'éventuels fichiers /home/.htaccess, /home/web/.htaccess ou /home/web/dir/.htaccess, dans cet ordre.

Les directives associées aux répertoires sous forme d'expressions rationnelles ne sont prises en compte qu'une fois toutes les directives des sections sans expressions rationnelles appliquées. Alors, tous les répertoires avec expressions rationnelles sont testés selon l'ordre dans lequel ils apparaissent dans le fichier de configuration. Par exemple, avec

<Directory ~ abc$>
# ... directives here ...
</Directory>

la section avec expression rationnelle ne sera prise en compte qu'après les sections Directory sans expression rationnelle et les fichiers .htaccess. Alors, l'expression rationnelle conviendra pour /home/abc/public_html/abc et la section Directory correspondante s'appliquera.

Notez que pour Apache, la politique d'accès par défaut dans les sections <Directory /> est Allow from All. Ceci signifie qu'Apache va servir tout fichier correspondant à une URL. Il est recommandé de modifier cette situation à l'aide d'un bloc du style

<Directory />
Order Deny,Allow
Deny from All
</Directory>

puis d'affiner la configuration pour les répertoires que vous voulez rendre accessibles. Voir la page Conseils à propos de sécurité pour plus de détails.

Les sections Directory se situent dans le fichier httpd.conf. Les directives Directory ne peuvent pas être imbriquées et ne sont pas autorisées dans les sections Limit ou LimitExcept.

Comment fonctionnent les sections <Directory>, <Location> et <Files> pour des explications à propos de la manière dont ces différentes sections se combinent entre elles à la réception d'une requête
DirectoryMatch Regroupe des directives qui s'appliquent à des répertoires du système de fichiers correspondant à une expression rationnelle et à leurs sous-répertoires <DirectoryMatch regex> ... </DirectoryMatch> server config virtual host

Les balises DirectoryMatch et </DirectoryMatch> permettent de regrouper un ensemble de directives qui ne s'appliqueront qu'au répertoire précisé et à ses sous-répertoires, comme pour la section Directory. Cependant, le répertoire est précisé sous la forme d'une expression rationnelle. Par exemple :

<DirectoryMatch "^/www/(.+/)?[0-9]{3}">

conviendrait pour les sous-répertoires de /www/ dont le nom se compose de trois chiffres.

Directory pour une description de la manière dont les expressions rationnelles sont traitées en présence d'autres sections Directory sans expressions rationnelles Comment fonctionnent les sections <Directory>, <Location> et <Files> pour une explication à propos de la manière dont ces différentes sections se combinent entre elles à la réception d'une requête
DocumentRoot Racine principale de l'arborescence des documents visible depuis Internet DocumentRoot chemin répertoire DocumentRoot /usr/local/apache/htdocs server configvirtual host

Cette directive permet de définir le répertoire à partir duquel httpd va servir les fichiers. S'il ne correspond pas à un Alias, le chemin de l'URL sera ajouté par le serveur à la racine des documents afin de construire le chemin du document recherché. Exemple :

DocumentRoot /usr/web

un accès à http://www.my.host.com/index.html se réfère alors à /usr/web/index.html. Si chemin répertoire n'est pas un chemin absolu, il est considéré comme relatif au chemin défini par la directive ServerRoot.

Le répertoire défini par la directive DocumentRoot ne doit pas comporter de slash final.

Mise en correspondance des URLs avec le système de fichiers
EnableMMAP Utilise la projection en mémoire (Memory-Mapping) pour lire les fichiers pendant qu'ils sont servis EnableMMAP On|Off EnableMMAP On server configvirtual host directory.htaccess FileInfo

Cette directive définit si httpd peut utiliser la projection en mémoire (Memory-Mapping) quand il doit lire le contenu d'un fichier pendant qu'il est servi. Par défaut, lorsque le traitement d'une requête requiert l'accès aux données contenues dans un fichier -- par exemple, pour servir un fichier interprété par le serveur à l'aide de mod_include -- Apache projette le fichier en mémoire si le système d'exploitation le permet.

Cette projection en mémoire induit parfois une amélioration des performances. Sur certains systèmes cependant, il est préférable de désactiver la projection en mémoire afin d'éviter certains problèmes opérationnels :

  • Sur certains systèmes multi-processeurs, la projection en mémoire peut dégrader les performances du programme httpd.

Pour les configurations de serveur sujettes à ce genre de problème, il est préférable de désactiver la projection en mémoire des fichiers servis en spécifiant :

  • S'il fait l'objet d'une projection en mémoire par httpd, la suppression ou la troncature d'un fichier peut provoquer un crash de httpd avec une erreur de segmentation.
EnableMMAP Off

Pour les montages NFS, cette fonctionnalité peut être explicitement désactivée pour les fichiers concernés en spécifiant :

<Directory "/chemin vers montage NFS"> EnableMMAP Off </Directory>
EnableSendfile Utilise le support sendfile du noyau pour servir les fichiers aux clients EnableSendfile On|Off EnableSendfile On server configvirtual host directory.htaccess FileInfo Disponible dans les versions 2.0.44 et supérieures

Cette directive définit si le programme httpd peut utiliser le support sendfile du noyau pour transmettre le contenu des fichiers aux clients. Par défaut, lorsque le traitement d'une requête ne requiert pas l'accès aux données contenues dans un fichier -- par exemple, pour la transmission d'un fichier statique -- Apache utilise sendfile pour transmettre le contenu du fichier sans même lire ce dernier, si le système d'exploitation le permet.

Ce mécanisme sendfile évite la séparation des opérations de lecture et d'envoi, ainsi que les réservations de tampons. sur certains systèmes cependant, ou sous certains systèmes de fichiers, il est préférable de désactiver cette fonctionnalité afin d'éviter certains problèmes opérationnels :

  • Certains systèmes peuvent présenter un support sendfile défectueux que le système de compilation n'a pas détecté, en particulier si les exécutables ont été compilés sur une autre machine, puis copiés sur la première avec un support sendfile défectueux.
  • Sous Linux, l'utilisation de sendfile induit des bogues lors de la récupération des paquets de vérification TCP (TCP-checksum) avec certaines cartes réseau lorsqu'on utilise IPv6.
  • Sous Linux sur Itanium, sendfile peut s'avérer incapable de traiter les fichiers de plus de 2 Go.
  • Avec un montage réseau de DocumentRoot (par exemple NFS ou SMB), le noyau peut s'avérer incapable de servir un fichier de ce montage réseau en passant par son propre cache.

Pour les configurations de serveur sujettes à ce genre de problème, il est recommandé de désactiver cette fonctionnalité en spécifiant :

EnableSendfile Off

Pour les montages NFS ou SMB, cette fonctionnalité peut être explicitement désactivée pour les fichiers concernés en spécifiant :

<Directory "/chemin vers montage réseau"> EnableSendfile Off </Directory>

Veuillez noter que la configuration de la directive EnableSendfile dans un contexte de répertoire ou de fichier .htaccess n'est pas supportée par mod_disk_cache. Le module ne prend en compte la définition de EnableSendfile que dans un contexte global.

ErrorDocument Document que le serveur renvoie au client en cas d'erreur ErrorDocument code erreur document server configvirtual host directory.htaccess FileInfo La syntaxe des guillemets pour les messages textes est différente dans Apache 2.0

Apache peut traiter les problèmes et les erreurs de quatre manières,

  1. afficher un simple message d'erreur au contenu fixe
  2. afficher un message personnalisé
  3. rediriger vers un chemin d'URL local pour traiter le problème ou l'erreur
  4. rediriger vers une URL externe pour traiter le problème ou l'erreur

La première option constitue le comportement par défaut; pour choisir une des trois autres options, il faut configurer Apache à l'aide de la directive ErrorDocument, suivie du code de la réponse HTTP et d'une URL ou d'un message. Apache fournit parfois des informations supplémentaires à propos du problème ou de l'erreur.

Les URLs peuvent commencer par un slash (/) pour les chemins web locaux (relatifs au répertoire défini par la directive DocumentRoot), ou se présenter sous la forme d'une URL complète que le client pourra résoudre. Alternativement, un message à afficher par le navigateur pourra être fourni. Exemples :

ErrorDocument 500 http://foo.example.com/cgi-bin/tester
ErrorDocument 404 /cgi-bin/bad_urls.pl
ErrorDocument 401 /subscription_info.html
ErrorDocument 403 "Désolé, vous n'avez pas l'autorisation d'accès aujourd'hui"

De plus, on peut spécifier la valeur spéciale default pour indiquer l'utilisation d'un simple message d'Apache codé en dur. Bien que non nécessaire dans des circonstances normales, la spécification de la valeur default va permettre de rétablir l'utilisation du simple message d'Apache codé en dur pour les configurations qui sans cela, hériteraient d'une directive ErrorDocument existante.

ErrorDocument 404 /cgi-bin/bad_urls.pl

<Directory /web/docs>
ErrorDocument 404 default
</Directory>

Notez que lorsque vous spécifiez une directive ErrorDocument pointant vers une URL distante (c'est à dire tout ce qui commence par le préfixe http), Apache va envoyer une redirection au client afin de lui indiquer où trouver le document, même dans le cas où ce document se trouve sur le serveur local. Ceci a de nombreuses conséquences dont la plus importante réside dans le fait que le client ne recevra pas le code d'erreur original, mais au contraire un code de statut de redirection. Ceci peut en retour semer la confusion chez les robots web et divers clients qui tentent de déterminer la validité d'une URL en examinant le code de statut. De plus, si vous utilisez une URL distante avec ErrorDocument 401, le client ne saura pas qu'il doit demander un mot de passe à l'utilisateur car il ne recevra pas le code de statut 401. C'est pourquoi, si vous utilisez une directive ErrorDocument 401, elle devra faire référence à un document par le biais d'un chemin local.

Microsoft Internet Explorer (MSIE) ignore par défaut les messages d'erreur générés par le serveur lorsqu'ils sont trop courts et remplacent ses propres messages d'erreur "amicaux". Le seuil de taille varie en fonction du type d'erreur, mais en général, si la taille de votre message d'erreur est supérieure à 512 octets, il y a peu de chances pour que MSIE l'occulte, et il sera affiché par ce dernier. Vous trouverez d'avantage d'informations dans l'article de la base de connaissances Microsoft Q294807.

Bien que la plupart des messages d'erreur internes originaux puissent être remplacés, ceux-ci sont cependant conservés dans certaines circonstances sans tenir compte de la définition de la directive ErrorDocument. En particulier, en cas de détection d'une requête mal formée, le processus de traitement normal des requêtes est immédiatement interrompu, et un message d'erreur interne est renvoyé, ceci afin de se prémunir contre les problèmes de sécurité liés aux requêtes mal formées.

Avant la version 2.0, les messages étaient indiqués en les préfixant par un seul caractère guillemet isolé.

documentation sur la personnalisation des réponses
ErrorLog Définition du chemin du journal des erreurs ErrorLog chemin fichier|syslog[:facility] ErrorLog logs/error_log (Unix) ErrorLog logs/error.log (Windows and OS/2) server configvirtual host

La directive ErrorLog permet de définir le nom du fichier dans lequel le serveur va journaliser toutes les erreurs qu'il rencontre. Si le chemin fichier n'est pas absolu, il est considéré comme relatif au chemin défini par la directive ServerRoot.

Exemple ErrorLog /var/log/httpd/error_log

Si le chemin fichier commence par une barre verticale (|), il est considéré comme une commande à lancer pour traiter la journalisation de l'erreur.

Exemple ErrorLog "|/usr/local/bin/erreurs_httpd"

L'utilisation de syslog à la place d'un nom de fichier active la journalisation via syslogd(8) si le système le supporte. Le dispositif syslog par défaut est local7, mais vous pouvez le modifier à l'aide de la syntaxe syslog:facility, où facility peut être remplacé par un des noms habituellement documentés dans la page de man syslog(1).

Exemple ErrorLog syslog:user

SECURITE : Voir le document conseils à propos de sécurité pour des détails sur les raisons pour lesquelles votre sécurité peut être compromise si le répertoire contenant les fichiers journaux présente des droits en écriture pour tout autre utilisateur que celui sous lequel le serveur est démarré.

Note

Lors de la spécification d'un chemin de fichier sur les plates-formes non-Unix, on doit veiller à n'utiliser que des slashes (/), même si la plate-forme autorise l'utilisation des anti-slashes (\). Et d'une manière générale, il est recommandé de n'utiliser que des slashes (/) dans les fichiers de configuration.

LogLevel Fichiers journaux d'Apache
FileETag Caractéristiques de fichier utilisés lors de la génération de l'en-tête de réponse HTTP ETag FileETag composant ... FileETag INode MTime Size server configvirtual host directory.htaccess FileInfo

La directive FileETag définit les caractéristiques de fichier utilisées lors de la génération de l'en-tête de réponse HTTP ETag (entity tag) quand le document est contenu dans un fichier (la valeur de ETag est utilisée dans le cadre de la gestion du cache pour préserver la bande passante réseau). Dans les versions 1.3.22 et antérieures d'Apache, la valeur de l'en-tête ETag se composait toujours de l'inode du fichier, de sa taille et de sa date de dernière modification (mtime). La directive FileETag vous permet maintenant de choisir quelles caractéristiques du fichier vont être utilisées, le cas échéant. Les mots-clés reconnus sont :

INode
Le numéro d'i-node du fichier sera inclus dans le processus de génération
MTime
La date et l'heure auxquelles le fichier a été modifié la dernière fois seront incluses
Size
La taille du fichier en octets sera incluse
All
Tous les champs disponibles seront utilisés. Cette définition est équivalente à : FileETag INode MTime Size
None
Si le document se compose d'un fichier, aucun champ ETag ne sera inclus dans la réponse

Les mots-clés INode, MTime, et Size peuvent être préfixés par + ou -, ce qui permet de modifier les valeurs par défaut héritées d'un niveau de configuration plus général. Tout mot-clé apparaissant sans aucun préfixe annule entièrement et immédiatement les configurations héritées.

Si la configuration d'un répertoire contient FileETag INode MTime Size, et si un de ses sous-répertoires contient FileETag -INode, la configuration de ce sous-répertoire (qui sera propagée vers tout sou-répertoire qui ne la supplante pas), sera équivalente à FileETag MTime Size.

Avertissement Ne modifiez pas les valeurs par défaut pour les répertoires ou localisations où WebDAV est activé et qui utilisent mod_dav_fs comme fournisseur de stockage. mod_dav_fs utilise INode MTime Size comme format fixe pour les comparaisons de champs ETag dans les requêtes conditionnelles. Ces requêtes conditionnelles échoueront si le format ETag est modifié via la directive FileETag.
Files Contient des directives qui s'appliquent aux fichiers précisés <Files nom fichier> ... </Files> server configvirtual host directory.htaccess All

La directive Files limite la portée des directives qu'elle contient aux fichiers précisés. Elle est comparable aux directives Directory et Location. Elle doit se terminer par une balise </Files>. Les directives contenues dans cette section s'appliqueront à tout objet dont le nom de base (la dernière partie du nom de fichier) correspond au fichier spécifié. Les sections Files sont traitées selon l'ordre dans lequel elles apparaissent dans le fichier de configuration, après les sections Directory et la lecture des fichiers .htaccess, mais avant les sections Location. Notez que les sections Files peuvent être imbriquées dans les sections Directory afin de restreindre la portion du système de fichiers à laquelle ces dernières vont s'appliquer.

L'argument filename peut contenir un nom de fichier ou une chaîne de caractères avec caractères génériques, où ? remplace un caractère, et * toute chaîne de caractères. On peut aussi utiliser les Expressions rationnelles en ajoutant la caractère ~. Par exemple :

<Files ~ "\.(gif|jpe?g|png)$">

correspondrait à la plupart des formats graphiques de l'Internet. Il est cependant préférable d'utiliser la directive FilesMatch.

Notez qu'à la différence des sections Directory et Location, les sections Files peuvent être utilisées dans les fichiers .htaccess. Ceci permet aux utilisateurs de contrôler l'accès à leurs propres ressources, fichier par fichier.

Comment fonctionnent les sections <Directory>, <Location> et <Files> pour une explication de la manière dont ces différentes sections se combinent entre elles à la réception d'une requête
FilesMatch Contient des directives qui s'appliquent à des fichiers spécifiés sous la forme d'expressions rationnelles <FilesMatch expression rationnelle> ... </FilesMatch> server configvirtual host directory.htaccess All

La section FilesMatch limite la portée des directives qu'elle contient aux fichiers spécifiés, tout comme le ferait une section Files. Mais elle accepte aussi les expressions rationnelles. Par exemple :

<FilesMatch "\.(gif|jpe?g|png)$">

correspondrait à la plupart des formats graphiques de l'Internet.

Comment fonctionnent les sections <Directory>, <Location> et <Files> pour une explication de la manière dont ces différentes sections se combinent entre elles à la réception d'une requête
ForceType Force le type de médium spécifié dans le champ d'en-tête HTTP Content-Type pour les fichiers correspondants ForceType type médium|None directory.htaccess FileInfo Intégré dans le coeur d'Apache depuis la version 2.0

Lorsqu'elle est placée dans un fichier .htaccess ou une section Directory, Location, ou Files, cette directive force l'identification du type MIME des fichiers spécifiés à la valeur de l'argument type médium. Par exemple, si vous possédez un répertoire ne contenant que des fichiers GIF, et si vous ne voulez pas leur ajouter l'extension .gif, vous pouvez utiliser :

ForceType image/gif

Notez que cette directive l'emporte sur d'autres associations de type de médium indirectes définies dans mime.types ou via la directive AddType.

Vous pouvez aussi annuler toute définition plus générale de ForceType en affectant la valeur None à l'argument type médium :

# force le type MIME de tous les fichiers à image/gif:
<Location /images>
ForceType image/gif
</Location>

# mais utilise les méthodes classiques d'attribution du type MIME # dans le sous-répertoire suivant :
<Location /images/mixed>
ForceType None
</Location>
HostnameLookups Active la recherche DNS sur les adresses IP des clients HostnameLookups On|Off|Double HostnameLookups Off server configvirtual host directory

Cette directive active la recherche DNS afin de pouvoir journaliser les nom d'hôtes (et les passer aux programmes CGI et aux inclusions SSI via la variable REMOTE_HOST). La valeur Double déclenche une double recherche DNS inverse. En d'autres termes, une fois la recherche inverse effectuée, on lance une recherche directe sur le résultat de cette dernière. Au moins une des adresses IP fournies par la recherche directe doit correspondre à l'adresse originale (ce que l'on nomme PARANOID dans la terminologie "tcpwrappers").

Quelle que soit la configuration, lorsqu'on utilise mod_authz_host pour contrôler l'accès en fonction du nom d'hôte, une double recherche DNS inverse est effectuée, sécurité oblige. Notez cependant que le résultat de cette double recherche n'est en général pas accessible, à moins que vous n'ayez spécifié HostnameLookups Double. Par exemple, si vous n'avez spécifié que HostnameLookups On, et si une requête concerne un objet protégé par des restrictions en fonction du nom d'hôte, quel que soit le résultat de la double recherche inverse, les programmes CGI ne recevront que le résultat de la recherche inverse simple dans la variable REMOTE_HOST.

La valeur par défaut est Off afin de préserver le traffic réseau des sites pour lesquels la recherche inverse n'est pas vraiment nécessaire. Cette valeur par défaut est aussi bénéfique pour les utilisateurs finaux car il n'ont ainsi pas à subir de temps d'attente supplémentaires dus aux recherches DNS. Les sites fortement chargés devraient laisser cette directive à Off, car les recherches DNS peuvent prendre des temps très longs. Vous pouvez éventuellement utiliser hors ligne l'utilitaire logresolve, compilé par défaut dans le sous-répertoire bin de votre répertoire d'installation, afin de déterminer les noms d'hôtes associés aux adresses IP journalisées.

If Contient des directives qui ne s'appliquent que si une condition est satisfaite au cours du traitement d'une requête <If expression> ... </If> server configvirtual host directory.htaccess All

La directive If évalue une expression à la volée, et applique les directives qu'elle contient si et seulement si l'expression renvoie la valeur "vrai". Par exemple :

<If "$req{Host} = ''">

sera satisfaite dans le cas des requêtes HTTP/1.0 sans en-tête Host:.

Vous pouvez tester la valeur de tout en-tête de requête ($req), de tout en-tête de réponse ($resp) ou de toute variable d'environnement ($env) dans votre expression.

Comment fonctionnent les sections <Directory>, <Location> et <Files> pour une explication de la manière dont ces différentes sections se combinent entre elles à la réception d'une requête. La directive If possède la même priorité et s'utilise de la même façon que la directive Files
IfDefine Contient des directives qui ne s'appliqueront que si un test retourne "vrai" au démarrage du serveur <IfDefine [!]paramètre> ... </IfDefine> server configvirtual host directory.htaccess All

La section <IfDefine test>...</IfDefine> permet de conférer un caractère conditionnel à un ensemble de directives. Les directives situées à l'intérieur d'une section IfDefine ne s'appliquent que si test est vrai. Si test est faux, tout ce qui se trouve entre les balises de début et de fin est ignoré.

test peut se présenter sous deux formes :

  • nom paramètre
  • !nom paramètre

Dans le premier cas, les directives situées entre les balises de début et de fin ne s'appliqueront que si le paramètre nommé nom paramètre est défini. Le second format inverse le test, et dans ce cas, les directives ne s'appliqueront que si nom paramètre n'est pas défini.

L'argument nom paramètre est une définition qui peut être effectuée par la ligne de commande httpd via le paramètre -Dparamètre au démarrage du serveur, ou via la directive Define.

Les sections IfDefine peuvent être imbriquées, ce qui permet d'implémenter un test multi-paramètres simple. Exemple :

httpd -DReverseProxy -DUseCache -DMemCache ...

# httpd.conf
<IfDefine ReverseProxy>
LoadModule proxy_module modules/mod_proxy.so
LoadModule proxy_http_module modules/mod_proxy_http.so
<IfDefine UseCache>
LoadModule cache_module modules/mod_cache.so
<IfDefine MemCache>
LoadModule mem_cache_module modules/mod_mem_cache.so
</IfDefine>
<IfDefine !MemCache>
LoadModule disk_cache_module modules/mod_disk_cache.so
</IfDefine>
</IfDefine>
</IfDefine>
IfModule Contient des directives qui ne s'appliquent qu'en fonction de la présence ou de l'absence d'un module spécifique <IfModule [!]fichier module|identificateur module> ... </IfModule> server configvirtual host directory.htaccess All Les identificateurs de modules sont disponibles dans les versions 2.1 et supérieures.

La section <IfModule test>...</IfModule> permet de conférer à des directives un caractère conditionnel basé sur la présence d'un module spécifique. Les directives situées dans une section IfModule ne s'appliquent que si test est vrai. Si test est faux, tout ce qui se trouve entre les balises de début et de fin est ignoré.

test peut se présenter sous deux formes :

  • module
  • !module

Dans le premier cas, les directives situées entre les balises de début et de fin ne s'appliquent que si le module module est présent -- soit compilé avec le binaire httpd, soit chargé dynamiquement via la directive LoadModule. Le second format inverse le test, et dans ce cas, les directives ne s'appliquent que si module n'est pas présent.

L'argument module peut contenir soit l'identificateur du module, soit le nom du fichier source du module. Par exemple, rewrite_module est un identificateur et mod_rewrite.c le nom du fichier source correspondant. Si un module comporte plusieurs fichiers sources, utilisez le nom du fichier qui contient la chaîne de caractères STANDARD20_MODULE_STUFF.

Les sections IfModule peuvent être imbriquées, ce qui permet d'implémenter des tests multi-modules simples.

Cette section ne doit être utilisée que si votre fichier de configuration ne fonctionne qu'en fonction de la présence ou de l'absence d'un module spécifique. D'une manière générale, il n'est pas nécessaire de placer les directives à l'intérieur de sections IfModule.
Include Inclut d'autres fichiers de configuration dans un des fichiers de configuration du serveur Include chemin fichier|chemin répertoire server configvirtual host directory Utilisation des caractères génériques depuis la version 2.0.41

Cette directive permet l'inclusion d'autres fichiers de configuration dans un des fichiers de configuration du serveur.

On peut utiliser des caractères génériques de style Shell (fnmatch()) pour inclure plusieurs fichiers en une seule fois, selon leur ordre alphabétique. De plus, si la directive Include pointe vers un répertoire, Apache inclura tous les fichiers de ce répertoire et de tous ces sous-répertoires. L'inclusion de répertoires entiers est cependant déconseillée, car il est fréquent d'oublier des fichiers temporaires dans un répertoire, ce qui causerait une erreur httpd en cas d'inclusion. Pour inclure des fichiers qui correspondent à un certain modèle, comme *.conf par exemple, nous vous recommandons d'utiliser plutôt la syntaxe avec caractères génériques comme ci-dessous.

Le chemin fichier spécifié peut être soit un chemin absolu, soit un chemin relatif au répertoire défini par la directive ServerRoot.

Exemples :

Include /usr/local/apache2/conf/ssl.conf
Include /usr/local/apache2/conf/vhosts/*.conf

ou encore, avec des chemins relatifs au répertoire défini par la directive ServerRoot :

Include conf/ssl.conf
Include conf/vhosts/*.conf
apachectl
KeepAlive Active les connexions HTTP persistantes KeepAlive On|Off KeepAlive On server configvirtual host

L'extension Keep-Alive de HTTP/1.0 et l'implémentation des connexions persistantes dans HTTP/1.1 ont rendu possibles des sessions HTTP de longue durée, ce qui permet de transmettre plusieurs requêtes via la même connexion TCP. Dans certains cas, le gain en rapidité pour des documents comportant de nombreuses images peut atteindre 50%. Pour activer les connexions persistantes, définissez KeepAlive On.

Pour les clients HTTP/1.0, les connexions persistantes ne seront mises en oeuvre que si elles ont été spécialement demandées par un client. De plus, une connexion persistante avec un client HTTP/1.0 ne peut être utilisée que si la taille du contenu est connue d'avance. Ceci implique que les contenus dynamiques comme les sorties CGI, les pages SSI, et les listings de répertoires générés par le serveur n'utiliseront en général pas les connexions persistantes avec les clients HTTP/1.0. Avec les clients HTTP/1.1, les connexions persistantes sont utilisées par défaut, sauf instructions contraires. Si le client le demande, le transfert par tronçons de taille fixe (chunked encoding) sera utilisé afin de transmettre un contenu de longueur inconnue via une connexion persistante.

Lorsqu'un client utilise une connexion persistante, elle comptera pour une seule requête pour la directive MaxRequestsPerChild, quel que soit le nombre de requêtes transmises via cette connexion.

MaxKeepAliveRequests
KeepAliveTimeout Durée pendant laquelle le serveur va attendre une requête avant de fermer une connexion persistante KeepAliveTimeout nombre[ms] KeepAliveTimeout 5 server configvirtual host La spécification d'une valeur en millisecondes est possible depuis les versions 2.3.2 et supérieures d'Apache

Le nombre de secondes pendant lesquelles Apache va attendre une requête avant de fermer la connexion. Le délai peut être défini en millisecondes en suffixant sa valeur par ms. La valeur du délai spécifiée par la directive Timeout s'applique dès qu'une requête a été reçue.

Donner une valeur trop élévée à KeepAliveTimeout peut induire des problèmes de performances sur les serveurs fortement chargés. Plus le délai est élévé, plus nombreux seront les processus serveur en attente de requêtes de la part de clients inactifs.

Dans un contexte de serveur virtuel à base de nom, c'est le délai du premier serveur virtuel défini (le serveur par défaut) parmi un ensemble de directives NameVirtualHost qui sera utilisé. Les autres valeurs seront ignorées.

Limit Limite les contrôles d'accès que la section contient à certaines méthodes HTTP <Limit méthode [méthode] ... > ... </Limit> directory.htaccess AuthConfig, Limit

Les contrôles d'accès s'appliquent normalement à toutes les méthodes d'accès, et c'est en général le comportement souhaité. Dans le cas général, les directives de contrôle d'accès n'ont pas à être placées dans une section Limit.

La directive Limit a pour but de limiter les effets des contrôles d'accès aux méthodes HTTP spécifiées. Pour toutes les autres méthodes, les restrictions d'accès contenues dans la section Limit n'auront aucun effet. L'exemple suivant n'applique les contrôles d'accès qu'aux méthodes POST, PUT, et DELETE, en laissant les autres méthodes sans protection :

<Limit POST PUT DELETE>
Require valid-user
</Limit>

La liste des noms de méthodes peut contenir une ou plusieurs valeurs parmi les suivantes : GET, POST, PUT, DELETE, CONNECT, OPTIONS, PATCH, PROPFIND, PROPPATCH, MKCOL, COPY, MOVE, LOCK, et UNLOCK. Le nom de méthode est sensible à la casse. Si la valeur GET est présente, les requêtes HEAD seront aussi concernées. La méthode TRACE ne peut pas être limitée (voir la directive TraceEnable).

Une section LimitExcept doit toujours être préférée à une section Limit pour la restriction d'accès, car une section LimitExcept fournit une protection contre les méthodes arbitraires.

Les directives Limit et LimitExcept peuvent être imbriquées. Dans ce cas, pour chaque niveau des directives Limit ou LimitExcept, ces dernières doivent restreindre l'accès pour les méthodes auxquelles les contrôles d'accès s'appliquent.

Lorsqu'on utilise les directives Limit ou LimitExcept avec la directive Require, la première directive Require dont la condition est satisfaite autorise la requête, sans tenir compte de la présence d'autres directives Require.

Par exemple, avec la configuration suivante, tous les utilisateurs seront autorisés à effectuer des requêtes POST, et la directive Require group editors sera ignorée dans tous les cas :

<LimitExcept GET> Require valid-user </LimitExcept>
<Limit POST> Require group editors </Limit>
LimitExcept Applique les contrôles d'accès à toutes les méthodes HTTP, sauf celles qui sont spécifiées <LimitExcept méthode [méthode] ... > ... </LimitExcept> directory.htaccess AuthConfig, Limit

LimitExcept et </LimitExcept> permettent de regrouper des directives de contrôle d'accès qui s'appliqueront à toutes les méthodes d'accès HTTP qui ne font pas partie de la liste des arguments ; en d'autres termes, elles ont un comportement opposé à celui de la section Limit, et on peut les utiliser pour contrôler aussi bien les méthodes standards que les méthodes non standards ou non reconnues. Voir la documentation de la section Limit pour plus de détails.

Par exemple :

<LimitExcept POST GET>
Require valid-user
</LimitExcept>
LimitInternalRecursion Détermine le nombre maximal de redirections internes et de sous-requêtes imbriquées LimitInternalRecursion nombre [nombre] LimitInternalRecursion 10 server configvirtual host Disponible à partir de la version 2.0.47 d'Apache

Une redirection interne survient, par exemple, quand on utilise la directive Action qui redirige en interne la requête d'origine vers un script CGI. Une sous-requête est le mécanisme qu'utilise Apache pour déterminer ce qui se passerait pour un URI s'il faisait l'objet d'une requête. Par exemple, mod_dir utilise les sous-requêtes pour rechercher les fichiers listés dans la directive DirectoryIndex.

La directive LimitInternalRecursion permet d'éviter un crash du serveur dû à un bouclage infini de redirections internes ou de sous-requêtes. De tels bouclages sont dus en général à des erreurs de configuration.

La directive accepte, comme arguments, deux limites qui sont évaluées à chaque requête. Le premier nombre est le nombre maximum de redirections internes qui peuvent se succéder. Le second nombre détermine la profondeur d'imbrication maximum des sous-requêtes. Si vous ne spécifiez qu'un seul nombre, il sera affecté aux deux limites.

Exemple LimitInternalRecursion 5
LimitRequestBody limite la taille maximale du corps de la requête HTTP envoyée par le client LimitRequestBody octets LimitRequestBody 0 server configvirtual host directory.htaccess All

Cette directive spécifie la taille maximale autorisée pour le corps d'une requête ; la valeur de l'argument octets va de 0 (pour une taille illimitée), à 2147483647 (2Go).

La directive LimitRequestBody permet de définir une limite pour la taille maximale autorisée du corps d'une requête HTTP en tenant compte du contexte dans lequel la directive a été placée (c'est à dire au niveau du serveur, d'un répertoire, d'un fichier ou d'une localisation). Si la requête du client dépasse cette limite, le serveur répondra par un message d'erreur et ne traitera pas la requête. La taille du corps d'une requête normale va varier de manière importante en fonction de la nature de la ressource et des méthodes autorisées pour cette dernière. Les scripts CGI utilisent souvent le corps du message pour extraire les informations d'un formulaire. Les implémentations de la méthode PUT nécessitent une valeur au moins aussi élevée que la taille maximale des représentations que le serveur désire accepter pour cette ressource.

L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes d'attaques par déni de service.

Si par exemple, vous autorisez le chargement de fichiers vers une localisation particulière, et souhaitez limiter la taille des fichiers chargés à 100Ko, vous pouvez utiliser la directive suivante :

LimitRequestBody 102400
LimitRequestFields Limite le nombre de champs d'en-tête autorisés dans une requête HTTP LimitRequestFields nombre LimitRequestFields 100 server config

nombre est un entier de 0 (nombre de champs illimité) à 32767. La valeur par défaut est définie à la compilation par la constante DEFAULT_LIMIT_REQUEST_FIELDS (100 selon la distribution).

La directive LimitRequestFields permet à l'administrateur du serveur de modifier le nombre maximum de champs d'en-tête autorisés dans une requête HTTP. Pour un serveur, cette valeur doit être supérieure au nombre de champs qu'une requête client normale peut contenir. Le nombre de champs d'en-tête d'une requête qu'un client utilise dépasse rarement 20, mais ce nombre peut varier selon les implémentations des clients, et souvent en fonction des extensions que les utilisateurs configurent dans leurs navigateurs pour supporter la négociation de contenu détaillée. Les extensions HTTP optionnelles utilisent souvent les champs d'en-tête des requêtes.

L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes d'attaques par déni de service. La valeur spécifiée doit être augmentée si les clients standards reçoivent une erreur du serveur indiquant que la requête comportait un nombre d'en-têtes trop important.

Par exemple :

LimitRequestFields 50
LimitRequestFieldSize Dédinit la taille maximale autorisée d'un en-tête de requête HTTP LimitRequestFieldSize octets LimitRequestFieldSize 8190 server config

Cette directive permet de définir le nombre maximum d'octets autorisés dans un en-tête de requête HTTP.

La directive LimitRequestFieldSize permet à l'administrateur du serveur de réduire ou augmenter la taille maximale autorisée d'un en-tête de requête HTTP. Pour un serveur, cette valeur doit être suffisamment grande pour contenir tout en-tête d'une requête client normale. La taille d'un champ d'en-tête de requête normal va varier selon les implémentations des clients, et en fonction des extensions que les utilisateurs configurent dans leurs navigateurs pour supporter la négociation de contenu détaillée. Les en-têtes d'authentification SPNEGO peuvent atteindre une taille de 12392 octets.

>L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes d'attaques par déni de service.

Par exemple ::

LimitRequestFieldSize 4094 Dans des conditions normales, la valeur par défaut de cette directive ne doit pas être modifiée.
LimitRequestLine Définit la taille maximale d'une ligne de requête HTTP LimitRequestLine octets LimitRequestLine 8190 server config

Cette directive permet de définir la taille maximale autorisée pour une ligne de requête HTTP en octets.

La directive LimitRequestLine permet à l'administrateur du serveur de réduire ou augmenter la taille maximale autorisée d'une ligne de requête HTTP client. Comme une requête comporte une méthode HTTP, un URI, et une version de protocole, la directive LimitRequestLine impose une restriction sur la longueur maximale autorisée pour un URI dans une requête au niveau du serveur. Pour un serveur, cette valeur doit être suffisamment grande pour référencer les noms de toutes ses ressources, y compris toutes informations pouvant être ajoutées dans la partie requête d'une méthode GET.

L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes d'attaques par déni de service.

Par exemple :

LimitRequestLine 4094 Dans des conditions normales, la valeur par défaut de cette directive ne doit pas être modifiée.
LimitXMLRequestBody Définit la taille maximale du corps d'une requête au format XML LimitXMLRequestBody octets LimitXMLRequestBody 1000000 server configvirtual host directory.htaccess All

Taille maximale (en octets) du corps d'une requête au format XML. Une valeur de 0 signifie qu'aucune limite n'est imposée.

Exemple :

LimitXMLRequestBody 0
Location N'applique les directives contenues qu'aux URLs spécifiées <Location chemin URL|URL> ... </Location> server configvirtual host

La directive Location limite la portée des directives contenues aux URLs définies par l'argument URL. Elle est similaire à la directive Directory, et marque le début d'une section qui se termine par une directive </Location>. Les sections Location sont traitées selon l'ordre dans lequel elles apparaissent dans le fichier de configuration, mais après les sections Directory et la lecture des fichiers .htaccess, et après les sections Files.

Les sections Location agissent complètement en dehors du système de fichiers. Ceci a de nombreuses conséquences. Parmi les plus importantes, on ne doit pas utiliser les sections Location pour contrôler l'accès aux répertoires du système de fichiers. Comme plusieurs URLs peuvent correspondre au même répertoire du système de fichiers, un tel contrôle d'accès pourrait être contourné.

Quand utiliser la section <directive type="section">Location</directive>

Vous pouvez utiliser une section Location pour appliquer des directives à des contenus situés en dehors du système de fichiers. Pour les contenus situés à l'intérieur du système de fichiers, utilisez plutôt les sections Directory et Files. <Location /> constitue une exception et permet d'appliquer aisément une configuration à l'ensemble du serveur.

Pour toutes les requêtes originales (non mandatées), l'argument URL est un chemin d'URL de la forme /chemin/. Aucun protocole, nom d'hôte, port, ou chaîne de requête ne doivent apparaître. Pour les requêtes mandatées, l'URL spécifiée doit être de la forme protocole://nom_serveur/chemin, et vous devez inclure le préfixe.

L'URL peut contenir des caractères génériques. Dans une chaîne avec caractères génériques, ? correspond à un caractère quelconque, et * à toute chaîne de caractères. Les caractères génériques ne peuvent pas remplacer un / dans le chemin URL.

On peut aussi utiliser les Expressions rationnelles, moyennant l'addition d'un caractère ~. Par exemple :

<Location ~ "/(extra|special)/data">

concernerait les URLs contenant les sous-chaîne /extra/data ou /special/data. La directive LocationMatch présente un comportement identique à la version avec expressions rationnelles de la directive Location, et son utilisation est préférable à l'utilisation de cette dernière pour la simple raison qu'il est difficile de distinguer ~ de - dans la plupart des fontes.

La directive Location s'utilise principalement avec la directive SetHandler. Par exemple, pour activer les requêtes d'état, mais ne les autoriser que depuis des navigateurs appartenant au domaine example.com, vous pouvez utiliser :

<Location /status>
SetHandler server-status
Order Deny,Allow
Deny from all
Allow from .example.com
</Location>
Note à propos du slash (/)

La signification du caractère slash dépend de l'endroit où il se trouve dans l'URL. Les utilisateurs peuvent être habitués à son comportement dans le système de fichiers où plusieurs slashes successifs sont souvent réduits à un slash unique (en d'autres termes, /home///foo est identique à /home/foo). Dans l'espace de nommage des URLs, ce n'est cependant pas toujours le cas. Pour la directive LocationMatch et la version avec expressions rationnelles de la directive Location, vous devez spécifier explicitement les slashes multiples si telle est votre intention.

Par exemple, <LocationMatch ^/abc> va correspondre à l'URL /abc mais pas à l'URL //abc. La directive Location sans expression rationnelle se comporte de la même manière lorsqu'elle est utilisée pour des requêtes mandatées. Par contre, lorsque la directive Location sans expression rationnelle est utilisée pour des requêtes non mandatées, elle fera correspondre implicitement les slashes multiples à des slashes uniques. Par exemple, si vous spécifiez <Location /abc/def>, une requête de la forme /abc//def correspondra.

Comment fonctionnent les sections <Directory>, <Location> et <Files> pour une explication de la manière dont ces différentes sections se combinent entre elles à la réception d'une requête.
LocationMatch N'applique les directives contenues qu'aux URLs correspondant à une expression rationnelle <LocationMatch regex> ... </LocationMatch> server configvirtual host

La directive LocationMatch limite la portée des directives contenues à l'URL spécifiée, de manière identique à la directive Location. Mais son argument permettant de spécifier les URLs concernées est une expression rationnelle au lieu d'une simple chaîne de caractères. Par exemple :

<LocationMatch "/(extra|special)/data">

correspondrait à toute URL contenant les sous-chaînes /extra/data ou /special/data.

Comment fonctionnent les sections <Directory>, <Location> et <Files> pour une explication de la manière dont ces différentes sections se combinent entre elles à la réception d'une requête.
LogLevel Contrôle la verbosité du journal des erreurs LogLevel niveau LogLevel warn server configvirtual host

La directive LogLevel permet d'ajuster la verbosité des messages enregistrés dans les journaux d'erreur (voir la directive ErrorLog directive). Les niveaux disponibles sont présentés ci-après, par ordre de criticité décroissante :

Niveau Description Exemple
emerg Urgences - le système est inutilisable. "Child cannot open lock file. Exiting"
alert Des mesures doivent être prises immédiatement. "getpwuid: couldn't determine user name from uid"
crit Conditions critiques. "socket: Failed to get a socket, exiting child"
error Erreurs. "Premature end of script headers"
warn Avertissements. "child process 1234 did not exit, sending another SIGHUP"
notice Evènement important mais normal. "httpd: caught SIGBUS, attempting to dump core in ..."
info Informations. "Server seems busy, (you may need to increase StartServers, or Min/MaxSpareServers)..."
debug Messages de débogage. "Opening config file ..."

Lorsqu'un niveau particulier est spécifié, les messages de tous les autres niveaux de criticité supérieure seront aussi enregistrés. Par exemple, si LogLevel info est spécifié, les messages de niveaux notice et warn seront aussi émis.

Il est recommandé d'utiliser un niveau crit ou inférieur.

Par exemple :

LogLevel notice Note

Si la journalisation s'effectue directement dans un fichier, les messages de niveau notice ne peuvent pas être supprimés et sont donc toujours journalisés. Cependant, ceci ne s'applique pas lorsque la journalisation s'effectue vers syslog.

MaxKeepAliveRequests Nombre de requêtes permises pour une connexion persistante MaxKeepAliveRequests nombre MaxKeepAliveRequests 100 server configvirtual host

La directive MaxKeepAliveRequests permet de limiter le nombre de requêtes autorisées par connexion lorsque KeepAlive est à "on". Si sa valeur est 0, le nombre de requêtes autorisées est illimité. Il est recommandé de définir une valeur assez haute pour des performances du serveur maximales.

Par exemple :

MaxKeepAliveRequests 500
NameVirtualHost Définit une adresse IP pour les serveurs virtuels à base de nom NameVirtualHost adresse[:port] server config

Une seule directive NameVirtualHost permet d'identifier un ensemble de serveurs virtuels identiques que le serveur va sélectionner en fonction du nom d'hôte spécifié par le client. La directive NameVirtualHost est obligatoire si vous souhaitez configurer des serveurs virtuels à base de nom.

Cette directive, ainsi que les directives VirtualHost correspondantes, doit comporter un numéro de port si le serveur supporte les connexions HTTP et HTTPS.

Bien que adresse puisse contenir un nom d'hôte, il est recommandé d'utiliser plutôt une adresse IP ou un nom d'hôte avec caractères génériques. Une directive NameVirtualHost contenant des caractères génériques ne peut correspondre qu'à des serveurs virtuels qui contiennent aussi des caractères génériques dans leur argument.

Dans les cas où un pare-feu ou autre mandataire reçoit les requêtes et les redirige sous une adresse IP différente vers le serveur, vous devez spécifier l'adresse IP de l'interface physique de la machine qui va servir les requêtes.

Dans l'exemple ci-dessous, les requêtes reçues sur l'interface 192.0.2.1 et le port 80 ne vont déclencher une sélection que parmi les deux premiers serveurs virtuels. Les requêtes reçues sur le port 80 et sur toute interface ne vont déclencher une sélection que parmi les troisième et quatrième serveurs virtuels. D'une manière générale, lorsque l'interface ne constitue pas un critère important de sélection, la valeur "*:80" suffit pour les directives NameVirtualHost et VirtualHost.

NameVirtualHost 192.0.2.1:80
NameVirtualHost *:80

<VirtualHost 192.0.2.1:80>
  ServerName namebased-a.example.com
</VirtualHost>

<VirtualHost 192.0.2.1:80>
  Servername namebased-b.example.com
</VirtualHost>

<VirtualHost *:80>
  ServerName namebased-c.example.com
</VirtualHost>

<VirtualHost *:80>
  ServerName namebased-d.example.com
</VirtualHost>

Les adresses IPv6 doivent être entourées de crochets, comme dans l'exemple suivant :

NameVirtualHost [2001:db8::a00:20ff:fea7:ccea]:8080 Argument de la directive <directive type="section">VirtualHost</directive>

Notez que l'argument de la directive VirtualHost doit être identique à l'argument de la directive NameVirtualHost.

NameVirtualHost 192.0.2.2:80
<VirtualHost 192.0.2.2:80>
# ...
</VirtualHost>
Documentation sur les serveurs virtuels
Options Définit les fonctionnalités disponibles pour un répertoire particulier Options [+|-]option [[+|-]option] ... Options All server configvirtual host directory.htaccess Options

La directive Options permet de définir les fonctionnalités de serveur disponibles pour un répertoire particulier.

option peut être défini à None, auquel cas aucune fonctionnalité spécifique n'est activée, ou comprendre une ou plusieurs des options suivantes :

All
Toutes les options excepté MultiViews. il s'agit de la configuration par défaut.
ExecCGI
L'exécution de scripts CGI à l'aide du module mod_cgi est permise.
FollowSymLinks
Le serveur va suivre les liens symboliques dans le répertoire concerné.

Bien que le serveur suive les liens symboliques, il ne modifie pas le nom de chemin concerné défini par la section Directory.

Notez aussi que cette option est ignorée si elle est définie dans une section Location.

Le fait d'omettre cette option ne doit pas être considéré comme une mesure de sécurité efficace, car il existe toujours une situation de compétition (race condition) entre l'instant où l'on vérifie qu'un chemin n'est pas un lien symbolique, et l'instant où l'on utilise effectivement ce chemin.

Includes
Les inclusions côté serveur (SSI) à l'aide du module mod_include sont autorisées.
IncludesNOEXEC
Les inclusions côté serveur (SSI) sont permises, mais #exec cmd et #exec cgi sont désactivés. L'utilisation de #include virtual pour les scripts CGI est cependant toujours possible depuis des répertoires définis par ScriptAlias.
Indexes
Si une URL requise correspond au répertoire concerné, et si aucun DirectoryIndex (par exemple index.html) n'est défini pour ce répertoire, le module mod_autoindex va renvoyer un listing formaté du répertoire.
MultiViews
Les vues multiples ("multiviews") à contenu négocié à l'aide du module mod_negotiation sont autorisées.
SymLinksIfOwnerMatch
Le serveur ne suivra que les liens symboliques qui renvoient vers un fichier ou un répertoire dont le propriétaire est le même que celui du lien. Note

Cette option est ignorée si elle est définie dans une section Location.

Le fait d'omettre cette option ne doit pas être considéré comme une mesure de sécurité efficace, car il existe toujours une situation de compétition (race condition) entre l'instant où l'on vérifie qu'un chemin n'est pas un lien symbolique, et l'instant où l'on utilise effectivement ce chemin.

Normalement, si plusieurs directives Options peuvent s'appliquer à un répertoire, c'est la plus spécifique qui est utilisée et les autres sont ignorées ; les options ne sont pas fusionnées (voir comment les sections sont fusionnées). Elles le sont cependant si toutes les options de la directive Options sont précédées d'un symbole + ou -. Toute option précédée d'un + est ajoutée à la liste des options courantes de manière forcée et toute option précédée d'un - est supprimée de la liste des options courantes de la même manière.

Avertissement

Mélanger des Options avec + ou - avec des Options sans + ou - constitue une erreur de syntaxe, et peut résulter en des comportements inattendus.

Par exemple, sans aucun symbole + et - :

<Directory /web/docs>
Options Indexes FollowSymLinks
</Directory>

<Directory /web/docs/spec>
Options Includes
</Directory>

ici, seule l'option Includes sera prise en compte pour le répertoire /web/docs/spec. Par contre, si la seconde directive Options utilise les symboles + et - :

<Directory /web/docs>
Options Indexes FollowSymLinks
</Directory>

<Directory /web/docs/spec>
Options +Includes -Indexes
</Directory>

alors, les options FollowSymLinks et Includes seront prises en compte pour le répertoire /web/docs/spec.

Note

L'utilisation de -IncludesNOEXEC ou -Includes désactive complètement les inclusions côté serveur sans tenir compte des définitions précédentes.

En l'absence de toute définition d'options, la valeur par défaut est All.

RLimitCPU Limite le temps CPU alloué aux processus initiés par les processus enfants d'Apache RLimitCPU secondes|max [secondes|max] Non défini ; utilise les valeurs par défaut du système d'exploitation server configvirtual host directory.htaccess All

Prend 1 ou 2 paramètres. Le premier definit la limite de consommation de ressources pour tous les processus, et le second la consommation de ressources maximale. Les deux paramètres peuvent contenir soit un nombre, soit max pour indiquer au serveur que la limite de consommation correspond à la valeur maximale autorisée par la configuration du système d'exploitation. Pour augmenter la consommation maximale de ressources, le serveur doit s'exécuter en tant que root, ou se trouver dans sa phase de démarrage.

Cette directive s'applique aux processus initiés par les processus enfants d'Apache qui traitent les requêtes, et non aux processus enfants eux-mêmes. Sont concernés les scripts CGI et les commandes exec des SSI, mais en aucun cas les processus initiés par le processus parent d'Apache comme les journalisations redirigées vers un programme.

Les limites de ressources CPU sont exprimées en secondes par processus.

RLimitMEM RLimitNPROC
RLimitMEM Limite la mémoire allouée aux processus initiés par les processus enfants d'Apache RLimitMEM octets|max [octets|max] Non défini ; utilise les valeurs par défaut du système d'exploitation server configvirtual host directory.htaccess All

Prend 1 ou 2 paramètres. Le premier definit la limite de consommation de ressources pour tous les processus, et le second la consommation de ressources maximale. Les deux paramètres peuvent contenir soit un nombre, soit max pour indiquer au serveur que la limite de consommation correspond à la valeur maximale autorisée par la configuration du système d'exploitation. Pour augmenter la consommation maximale de ressources, le serveur doit s'exécuter en tant que root, ou se trouver dans sa phase de démarrage.

Cette directive s'applique aux processus initiés par les processus enfants d'Apache qui traitent les requêtes, et non aux processus enfants eux-mêmes. Sont concernés les scripts CGI et les commandes exec des SSI, mais en aucun cas les processus initiés par le processus parent d'Apache comme les journalisations redirigées vers un programme.

Les limites de ressources mémoire sont exprimées en octets par processus.

RLimitCPU RLimitNPROC
RLimitNPROC Limite le nombre de processus qui peuvent être initiés par les processus initiés par les processus enfants d'Apache RLimitNPROC nombre|max [nombre|max] Unset; uses operating system defaults server configvirtual host directory.htaccess All

Prend 1 ou 2 paramètres. Le premier definit la limite de consommation de ressources pour tous les processus, et le second la consommation de ressources maximale. Les deux paramètres peuvent contenir soit un nombre, soit max pour indiquer au serveur que la limite de consommation correspond à la valeur maximale autorisée par la configuration du système d'exploitation. Pour augmenter la consommation maximale de ressources, le serveur doit s'exécuter en tant que root, ou se trouver dans sa phase de démarrage.

Cette directive s'applique aux processus initiés par les processus enfants d'Apache qui traitent les requêtes, et non aux processus enfants eux-mêmes. Sont concernés les scripts CGI et les commandes exec des SSI, mais en aucun cas les processus initiés par le processus parent d'Apache comme les journalisations redirigées vers un programme.

Les limites des processus contrôlent le nombre de processus par utilisateur.

Note

Si les processus CGI s'exécutent sous le même utilisateur que celui du serveur web, cette directive va limiter le nombre de processus que le serveur pourra lui-même créer. La présence de messages cannot fork dans le journal des erreurs indiquera que la limite est atteinte.

RLimitMEM RLimitCPU
ScriptInterpreterSource Permet de localiser l'interpréteur des scripts CGI ScriptInterpreterSource Registry|Registry-Strict|Script ScriptInterpreterSource Script server configvirtual host directory.htaccess FileInfo Win32 seulement ; l'option Registry-Strict est disponible dans les versions 2.0 et supérieures d'Apache

Cette directive permet de contrôler la méthode qu'utilise Apache pour trouver l'interpréteur destiné à exécuter les scripts CGI. La définition par défaut est Script : ceci indique à Apache qu'il doit utiliser l'interpréteur précisé dans la ligne shebang du script (la première ligne, commençant par #!). Sur les systèmes Win32, cette ligne ressemble souvent à ceci :

#!C:/Perl/bin/perl.exe

ou simplement, dans le cas où perl est dans le PATH :

#!perl

Avec ScriptInterpreterSource Registry, Windows va effectuer une recherche dans l'arborescence HKEY_CLASSES_ROOT de la base de registre avec comme mot-clé l'extension du fichier contenant le script (par exemple .pl). C'est la commande définie par la sous-clé de registre Shell\ExecCGI\Command ou, si elle n'existe pas, la sous-clé Shell\Open\Command qui est utilisée pour ouvrir le fichier du script. Si ces clés de registre ne sont pas trouvées, Apache utilise la méthode de l'option Script.

Sécurité

Soyez prudent si vous utilisez ScriptInterpreterSource Registry avec des répertoires faisant l'objet d'un ScriptAlias, car Apache va essayer d'exécuter tous les fichiers contenus dans celui-ci. L'option Registry peut causer des appels de programmes non voulus sur des fichiers non destinés à être exécutés. Par exemple, la commande par défaut open sur les fichiers .htm sur la plupart des systèmes Windows va lancer Microsoft Internet Explorer ; ainsi, toute requête HTTP pour un fichier .htm situé dans le répertoire des scripts va lancer le navigateur en arrière-plan sur le serveur, ce qui a toutes les chances de crasher votre système dans les minutes qui suivent.

L'option Registry-Strict, apparue avec Apache 2.0, agit de manière identique à Registry, mais n'utilise que la sous-clé Shell\ExecCGI\Command. La présence de la clé ExecCGI n'étant pas systématique, Elle doit être définie manuellement dans le registre Windows et évite ainsi tout appel de programme accidentel sur votre système.

ServerAdmin L'adresse électronique que le serveur inclut dans les messages d'erreur envoyés au client ServerAdmin adresse électronique|URL server configvirtual host

La directive ServerAdmin permet de définir l'adresse de contact que le serveur va inclure dans tout message d'erreur qu'il envoie au client. Si le programme httpd ne reconnait pas l'argument fourni comme une URL, il suppose que c'est une adresse électronique, et lui ajoute le préfixe mailto: dans les cibles des hyperliens. Il est cependant recommandé d'utiliser exclusivement une adresse électronique, car de nombreux scripts CGI considèrent ceci comme implicite. Si vous utilisez une URL, elle doit pointer vers un autre serveur que vous contrôlez. Dans le cas contraire, les utilisateurs seraient dans l'impossibilité de vous contacter en cas de problème.

Il peut s'avérer utile de définir une adresse dédiée à l'administration du serveur, par exemple :

ServerAdmin www-admin@foo.example.com

car les utilisateurs ne mentionnent pas systématiquement le serveur dont ils parlent !

ServerAlias Autres noms d'un serveur utilisables pour atteindre des serveurs virtuels à base de nom ServerAlias nom serveur [nom serveur] ... virtual host

La directive ServerAlias permet de définir les noms alternatifs d'un serveur utilisables pour atteindre des serveurs virtuels à base de nom. La directive ServerAlias peut contenir des caractères génériques, si nécessaire.

<VirtualHost *:80>
ServerName serveur.domaine.com
ServerAlias serveur serveur2.domaine.com serveur2
ServerAlias *.example.com
# ...
</VirtualHost>
Documentation sur les serveurs virtuels d'Apache
ServerName Nom d'hôte et port que le serveur utilise pour s'authentifier lui-même ServerName [protocole://]nom de domaine entièrement qualifié[:port] server configvirtual host Dans la version 2.0, cette directive remplace la fonctionnalité de la directive Port de la version 1.3.

La directive ServerName permet de définir les protocole, nom d'hôte et port d'une requête que le serveur utilise pour s'authentifier lui-même. Ceci est utile lors de la création de redirections d'URLs. Par exemple, si le nom de la machine hébergeant le serveur web est simple.example.com, la machine possède l'alias DNS www.example.com, et si vous voulez que le serveur web s'identifie avec cet alias, vous devez utilisez la définition suivante :

ServerName www.example.com:80

Si la directive ServerName n'est pas définie, le serveur tente de déterminer le nom d'hôte en effectuant une recherche DNS inverse sur son adresse IP. Si la directive ServerName ne précise pas de port, le serveur utilisera celui de la requête entrante. Il est recommandé de spécifier un nom d'hôte et un port spécifiques à l'aide de la directive ServerName pour une fiabilité optimale et à titre préventif.

Si vous définissez des serveurs virtuels à base de nom, une directive ServerName située à l'intérieur d'une section VirtualHost spécifiera quel nom d'hôte doit apparaître dans l'en-tête de requête Host: pour pouvoir atteindre ce serveur virtuel.

Parfois, le serveur s'exécute en amont d'un dispositif qui implémente SSL, comme un mandataire inverse, un répartiteur de charge ou un boîtier dédié SSL. Dans ce cas, spécifiez le protocole https:// et le port auquel les clients se connectent dans la directive ServerName, afin de s'assurer que le serveur génère correctement ses URLs d'auto-identification.

Voir la description des directives UseCanonicalName et UseCanonicalPhysicalPort pour les définitions qui permettent de déterminer si les URLs auto-identifiantes (par exemple via le module mod_dir) vont faire référence au port spécifié, ou au port indiqué dans la requête du client.

Problèmes concernant le DNS et Apache Documentation sur les serveurs virtuels d'Apache UseCanonicalName UseCanonicalPhysicalPort NameVirtualHost ServerAlias
ServerPath Nom de chemin d'URL hérité pour un serveur virtuel à base de nom accédé par un navigateur incompatible ServerPath chemin d'URL virtual host

La directive ServerPath permet de définir le nom de chemin d'URL hérité d'un hôte, à utiliser avec les serveurs virtuels à base de nom.

Documentation sur les serveurs virtuels d'Apache
ServerRoot Racine du répertoire d'installation du serveur ServerRoot chemin de répertoire ServerRoot /usr/local/apache server config

La directive ServerRoot permet de définir le répertoire dans lequel le serveur est installé. En particulier, il contiendra les sous-répertoires conf/ et logs/. Les chemins relatifs indiqués dans les autres directives (comme Include ou LoadModule) seront définis par rapport à ce répertoire.

Example ServerRoot /home/httpd
the -d options de httpd les conseils à propos de sécurité pour des informations sur la manière de définir correctement les permissions sur le répertoire indiqué par la directive ServerRoot
ServerSignature Définit un pied de page pour les documents générés par le serveur ServerSignature On|Off|EMail ServerSignature Off server configvirtual host directory.htaccess All

La directive ServerSignature permet de définir une ligne de pied de page fixe pour les documents générés par le serveur (messages d'erreur, listings de répertoires ftp de mod_proxy, sorties de mod_info, etc...). Dans le cas d'une chaîne de mandataires, l'utilisateur n'a souvent aucun moyen de déterminer lequel des mandataires chaînés a généré un message d'erreur, et c'est une des raisons pour lesquelles on peut être amené à ajouter un tel pied de page.

La valeur par défaut Off supprime la ligne de pied de page (et est ainsi compatible avec le comportement des versions 1.2 et antérieures d'Apache). la valeur On ajoute simplement une ligne contenant le numéro de version du serveur ainsi que le nom du serveur virtuel issu de la directive ServerName, alors que la valeur EMail ajoute en plus une référence "mailto:" à l'administrateur du document référencé issu la directive ServerAdmin.

Après la version 2.0.44, les détails à propos du numéro de version du serveur sont contrôlés à l'aide de la directive ServerTokens.

ServerTokens
ServerTokens Configure l'en-tête Server de la réponse HTTP ServerTokens Major|Minor|Min[imal]|Prod[uctOnly]|OS|Full ServerTokens Full server config

Cette directive permet de contrôler le contenu de l'en-tête Server inclus dans la réponse envoyée au client : cet en-tête peut contenir le type de système d'exploitation du serveur, ainsi que des informations à propos des modules compilés avec le serveur.

ServerTokens Off
Le serveur n'envoie aucun en-tête Server: (et SERVER_SOFTWARE est vide)
ServerTokens Prod[uctOnly]
Le serveur renvoie (par exemple): Server: Apache
ServerTokens Major
Le serveur renvoie (par exemple): Server: Apache/2
ServerTokens Minor
Le serveur renvoie (par exemple): Server: Apache/2.0
ServerTokens Min[imal]
Le serveur renvoie (par exemple): Server: Apache/2.0.41
ServerTokens OS
Le serveur renvoie (par exemple): Server: Apache/2.0.41 (Unix)
ServerTokens Set "Chaîne"
Le serveur envoie la chaîne spécifiée au client (par exemple, Serveur: MonServeurWeb/8.6)
Note: La chaîne doit être entourée de guillemets si elle contient des espaces.
ServerTokens Full (valeur par défaut)
Le serveur renvoie (par exemple): Server: Apache/2.0.41 (Unix) PHP/4.2.2 MyMod/1.2

Cette définition s'applique à l'ensemble du serveur et ne peut être activée ou désactivée pour tel ou tel serveur virtuel.

Dans les versions postérieures à 2.0.44, cette directive contrôle aussi les informations fournies par la directive ServerSignature.

ServerSignature
SetHandler Force le traitement des fichiers spécifiés par un gestionnaire particulier SetHandler nom gestionnaire|None server configvirtual host directory.htaccess FileInfo Intégré dans le noyau d'Apache depuis la version 2.0

Lorsqu'elle se situe à l'intérieur d'un fichier .htaccess, ou d'une section Directory ou Location, cette directive force le traitement de tous les fichiers spécifiés par le gestionnaire défini par l'argument nom gestionnaire. Par exemple, dans le cas d'un répertoire dont vous voulez interpréter le contenu comme des fichiers de règles d'images cliquables, sans tenir compte des extensions, vous pouvez ajouter la ligne suivante dans un fichier .htaccess de ce répertoire :

SetHandler imap-file

Autre exemple : si vous voulez que le serveur affiche un compte-rendu d'état chaque fois qu'une URL du type http://nom serveur/status est appelée, vous pouvez ajouter ceci dans httpd.conf :

<Location /status>
SetHandler server-status
</Location>

Vous pouvez écraser la définition antérieure d'une directive SetHandler en utilisant la valeur None.

Note : comme SetHandler l'emporte sur la définition des gestionnaires par défaut, le comportement habituel consistant à traiter les URLs se terminant par un slash (/) comme des répertoires ou des fichiers index est désactivé.

AddHandler
SetInputFilter Définit les filtres par lesquels vont passer les requêtes client et les données POST SetInputFilter filtre[;filtre...] server configvirtual host directory.htaccess FileInfo

La directive SetInputFilter permet de définir le ou les filtres par lesquels vont passer les requêtes client et les données POST au moment où le serveur les reçoit. Cette définition vient en ajout à tout autre filtre défini en quelqu'endroit que ce soit, y compris via la directive AddInputFilter.

Si la directive comporte plusieurs filtres, ils doivent être séparés par des points-virgules, et spécifiés selon l'ordre dans lequel vous souhaitez les voir agir sur les contenus.

documentation des Filtres
SetOutputFilter Définit les filtres par lesquels vont passer les réponses du serveur SetOutputFilter filtre[;filtre...] server configvirtual host directory.htaccess FileInfo

La directive SetOutputFilter permet de définir les filtres par lesquels vont passer les réponses du serveur avant d'être envoyées au client. Cette définition vient en ajout à tout autre filtre défini en quelqu'endroit que ce soit, y compris via la directive AddOutputFilter.

Par exemple, la configuration suivante va traiter tous les fichiers du répertoire /www/data/ comme des inclusions côté serveur (SSI) :

<Directory /www/data/>
SetOutputFilter INCLUDES
</Directory>

Si la directive comporte plusieurs filtres, ils doivent être séparés par des points-virgules, et spécifiés selon l'ordre dans lequel vous souhaitez les voir agir sur les contenus.

Filters documentation
TimeOut Temps pendant lequel le serveur va attendre certains évènements avant de considérer qu'une requête a échoué TimeOut secondes TimeOut 300 server configvirtual host

La directive TimeOut permet de définir le temps maximum pendant lequel Apache va attendre des entrées/sorties selon les circonstances :

  1. Lors de la lecture de données en provenance du client, le temps maximum jusqu'à l'arrivée d'un paquet TCP si le tampon est vide.
  2. Lors de l'écriture de données destinées au client, le temps maximum jusqu'à l'arrivée de l'accusé-réception d'un paquet si le tampon d'envoi est plein.
  3. Avec mod_cgi, le temps d'attente maximum des sorties d'un script CGI.
  4. Avec mod_ext_filter, le temps d'attente maximum des sorties d'un processus de filtrage.
  5. Avec mod_proxy, la valeur du délai par défaut si ProxyTimeout n'est pas défini.
TraceEnable Détermine le comportement des requêtes TRACE TraceEnable [on|off|extended] TraceEnable on server config Disponible dans les versions 1.3.34, 2.0.55 et supérieures d'Apache

Cette directive l'emporte sur le comportement de TRACE pour le noyau du serveur et mod_proxy. La définition par défaut TraceEnable on permet des requêtes TRACE selon la RFC 2616, qui interdit d'ajouter tout corps à la requête. La définition TraceEnable off indique au noyau du serveur et à mod_proxy de retourner un code d'erreur 405 (Méthode non autorisée) au client.

En fait, et à des fins de test et de diagnostic seulement, on peut autoriser l'ajout d'un corps de requête à l'aide de la définition non standard TraceEnable extended. Le noyau du serveur (dans le cas d'un serveur d'origine) va limiter la taille du corps de requête à 64k (plus 8k pour les en-têtes de fractionnement si Transfer-Encoding: chunked est utilisé). Le noyau du serveur va reproduire l'ensemble des en-têtes, y compris les en-têtes de fractionnement avec le corps de la réponse. Dans le cas d'un serveur mandataire, la taille du corps de requête n'est pas limitée à 64k.

UseCanonicalName Définit la manière dont le serveur détermine son propre nom et son port UseCanonicalName On|Off|DNS UseCanonicalName Off server configvirtual host directory

Dans de nombreuses situations, Apache doit construire une URL auto-identifiante -- c'est à dire une URL qui fait référence au serveur lui-même. Avec UseCanonicalName On, Apache va utiliser le nom d'hôte et le port spécifiés par la directive ServerName pour construire le nom canonique du serveur. Ce nom est utilisé dans toutes les URLs auto-identifiantes, et affecté aux variables SERVER_NAME et SERVER_PORT dans les programmes CGI.

Avec UseCanonicalName Off, Apache va construire ses URLs auto-identifiantes à l'aide du nom d'hôte et du port fournis par le client, si ce dernier en a fourni un (dans la négative, Apache utilisera le nom canonique, de la même manière que ci-dessus). Ces valeurs sont les mêmes que celles qui sont utilisées pour implémenter les serveurs virtuels à base de nom, et sont disponibles avec les mêmes clients. De même, les variables CGI SERVER_NAME et SERVER_PORT seront affectées des valeurs fournies par le client.

Cette directive peut s'avérer utile, par exemple, sur un serveur intranet auquel les utilisateurs se connectent en utilisant des noms courts tels que www. Si les utilisateurs tapent un nom court suivi d'une URL qui fait référence à un répertoire, comme http://www/splat, sans le slash terminal, vous remarquerez qu'Apache va les rediriger vers http://www.domain.com/splat/. Si vous avez activé l'authentification, ceci va obliger l'utilisateur à s'authentifier deux fois (une première fois pour www et une seconde fois pour www.domain.com -- voir la foire aux questions sur ce sujet pour plus d'informations). Par contre, si UseCanonicalName est définie à Off, Apache redirigera l'utilisateur vers http://www/splat/.

Pour l'hébergement virtuel en masse à base d'adresse IP, on utilise une troisième option, UseCanonicalName DNS, pour supporter les clients anciens qui ne fournissent pas d'en-tête Host:. Apache effectue alors une recherche DNS inverse sur l'adresse IP du serveur auquel le client s'est connecté afin de construire ses URLs auto-identifiantes.

Avertissement

Les programmes CGI risquent d'être perturbés par cette option s'ils tiennent compte de la variable SERVER_NAME. Le client est pratiquement libre de fournir la valeur qu'il veut comme nom d'hôte. Mais si le programme CGI n'utilise SERVER_NAME que pour construire des URLs auto-identifiantes, il ne devrait pas y avoir de problème.

UseCanonicalPhysicalPort ServerName Listen
UseCanonicalPhysicalPort Définit la manière dont le serveur détermine son propre nom et son port UseCanonicalPhysicalPort On|Off UseCanonicalPhysicalPort Off server configvirtual host directory

Dans de nombreuses situations, Apache doit construire une URL auto-identifiante -- c'est à dire une URL qui fait référence au serveur lui-même. Avec UseCanonicalPhysicalPort On, Apache va fournir le numéro de port physique réel utilisé par la requête en tant que port potentiel, pour construire le port canonique afin que le serveur puisse alimenter la directive UseCanonicalName. Avec UseCanonicalPhysicalPort Off, Apache n'utilisera pas le numéro de port physique réel, mais au contraire se référera aux informations de configuration pour construire un numéro de port valide.

Note

L'ordre dans lequel s'effectue la recherche du port est le suivant :

UseCanonicalName On

  • Port spécifié par Servername
  • Port physique
  • Port par défaut
UseCanonicalName Off | DNS
  • Port spécifié dans l'en-tête Host:
  • Port physique
  • Port spécifié par Servername
  • Port par défaut

Avec UseCanonicalPhysicalPort Off, on reprend l'ordre ci-dessus en supprimant "Port physique".

UseCanonicalName ServerName Listen
VirtualHost Contient des directives qui ne s'appliquent qu'à un nom d'hôte spécifique ou à une adresse IP <VirtualHost adresse IP[:port] [adresse IP[:port]] ...> ... </VirtualHost> server config

Les balises VirtualHost et </VirtualHost> permettent de rassembler un groupe de directives qui ne s'appliquent qu'à un serveur virtuel particulier. Toute directive autorisée dans un contexte de serveur virtuel peut être utilisée. Lorsque le serveur reçoit un requête pour un document hébergé par un serveur virtuel particulier, il applique les directives de configuration rassemblées dans la section VirtualHost. adresse IP peut être :

  • L'adresse IP du serveur virtuel ;
  • Un nom de domaine entièrement qualifié correspondant à l'adresse IP du serveur virtuel (non recommandé) ;
  • Le caractère *, qui n'est utilisé qu'en combinaison avec NameVirtualHost * pour intercepter toutes les adresses IP ; ou
  • La chaîne de caractères _default_, qui n'est utilisée qu'avec l'hébergement virtuel à base d'adresse IP pour intercepter les adresses IP qui ne correspondent à aucun serveur virtuel.
Exemple <VirtualHost 10.1.2.3>
ServerAdmin webmaster@host.example.com
DocumentRoot /www/docs/host.example.com
ServerName host.example.com
ErrorLog logs/host.example.com-error_log
TransferLog logs/host.example.com-access_log
</VirtualHost>

Les adresses IPv6 doivent être entourées de crochets car dans le cas contraire, un éventuel port optionnel ne pourrait pas être déterminé. Voici un exemple de serveur virtuel avec adresse IPv6 :

<VirtualHost [2001:db8::a00:20ff:fea7:ccea]>
ServerAdmin webmaster@host.example.com
DocumentRoot /www/docs/host.example.com
ServerName host.example.com
ErrorLog logs/host.example.com-error_log
TransferLog logs/host.example.com-access_log
</VirtualHost>

Chaque serveur virtuel doit correspondre à une adresse IP, un port ou un nom d'hôte spécifique ; dans le premier cas, le serveur doit être configuré pour recevoir les paquets IP de plusieurs adresses (si le serveur n'a qu'une interface réseau, on peut utiliser à cet effet la commande ifconfig alias -- si votre système d'exploitation le permet).

Note

L'utilisation de la directive VirtualHost n'affecte en rien les adresses IP sur lesquelles Apache est en écoute. Vous devez vous assurer que les adresses des serveurs virtuels sont bien incluses dans la liste des adresses précisées par la directive Listen.

Avec l'hébergement virtuel à base d'adresse IP, on peut utiliser le nom spécial _default_, auquel cas le serveur virtuel considéré interceptera toute adresse IP qui n'est pas explicitement associée à un autre serveur virtuel. En l'absence de serveur virtuel associé à _default_, et si l'adresse IP demandée ne correspond à aucun serveur virtuel, c'est la configuration du serveur "principal" qui sera utilisée, c'est à dire l'ensemble des définitions situées en dehors de toute section VirtualHost.

Vous pouvez spécifier :port pour modifier le port du serveur virtuel. S'il n'est pas spécifié, sa valeur par défaut correspond à celle qui est définie par la dernière directive Listen du serveur principal. Vous pouvez aussi spécifier :* pour accepter tous les ports associés à l'adresse du serveur virtuel (c'est une configuration recommandée lorsqu'on utilise _default_).

Tout bloc VirtualHost doit comporter une directive ServerName. Dans le cas contraire, le serveur virtuel héritera de la valeur de la directive ServerName issue de la configuration du serveur principal.

Sécurité

Voir le document sur les conseils à propos de sécurité pour une description détaillée des raisons pour lesquelles la sécurité de votre serveur pourrait être compromise, si le répertoire contenant les fichiers journaux est inscriptible par tout autre utilisateur que celui qui démarre le serveur.

Documentation des serveurs virtuels d'Apache Problèmes concernant DNS et Apache Définition des adresses et ports qu'utilise Apache Comment fonctionnent les sections <Directory>, <Location> et <Files> pour une explication de la manière dont ces différentes sections se combinent entre elles à la réception d'une requête